Rapport de l'ASN 2021

ACTIONS DE CONTRÔLE En outre, les inspections de la radioprotection conduites en 2021 dans des établissements médicaux ou industriels situés sur des communes à potentiel radon significatif ont été mises à profit par certaines divisions pour expliciter les obligations réglementaires des employeurs sur les lieux de travail. À ce titre et à l’instar de l’année 2020, l’ASN a pu constater une prise en compte de plus en plus fréquente du radon dans l’évaluation des risques pour les travailleurs. Les divisions ont, par ailleurs, contribué à l’inspection des organismes agréés pour le mesurage du radon dans les établissements recevant du public (14 inspections). Plusieurs autres actions de sensibilisation ou de contrôle, prévues en 2021, ont été reportées en raison de la pandémie. BRETAGNE / PAYS DE LA LOIRE – Division de Nantes • Deux inspections des actions réalisées par les villes de Rennes et de la Roche‑sur‑Yon. Constat d’une prise en compte contrastée du risque radon pour ces communes : l’une ayant déployé des mesures et actions de réduction du risque radon pour le public et les travailleurs, l’autre ayant initié les démarches à f in 2021. GRAND EST – Divisions de Strasbourg et Châlons-en-Champagne • Contrôle de deux établissements thermaux. • Poursuite des inspections de gestionnaires d’ERP et de lieux de travail en 2022. PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR / OCCITANIE – Division de Marseille • Inspection conjointe de la ville de Toulon par la division et l’ARS PACA. • Participation de la division à la gestion d’un fort dépassement du niveau de référence au sein d’un établissement scolaire, à Meyrueis (Lozère). BOURGOGNE‑FRANCHE‑COMTÉ – Division de Dijon • Inspection et constat de la bonne conduite du dépistage initial du radon (en 2015) des Thermes de Saint‑Honoré‑les‑Bains (Nièvre) où quatre locaux ont présenté des dépassements modérés du niveau de référence avec la mise en œuvre d’actions de remédiation (sans toutefois que l’eff icacité des travaux de rénovation ait été vérif iée). Par ailleurs, le radon n’a pas été pris en considération dans l’évaluation des risques pour les travailleurs. • Inspection et constat de la bonne conduite du dépistage initial du radon auprès du conseil départemental de Saône‑et‑Loire avec la mise en œuvre effective du dépistage et d’actions de remédiation pour l’ensemble des collèges du département ; quelques concentrations en radon supérieures à 300 Bq/m3 subsistent pour quelques établissements et des expertises des bâtiments sont en cours. Par ailleurs, la prise en compte du radon dans l’évaluation des risques pour les travailleurs a été initiée pour deux établissements (musée du Solutré et grotte d’Azé), mais elle reste à déployer pour l’ensemble des autres lieux de travail. AUVERGNE‑RHÔNE‑ALPES – Division de Lyon • Inspection des conseils départementaux de l’Allier, de l’Ardèche et de la Savoie et la métropole de Lyon. Constat du besoin de réaliser un suivi dans le temps des actions mises en œuvre par ces établissements pour réduire les expositions au radon. NORMANDIE – Division de Caen • Inspection au sein du conseil départemental du Calvados qui a notamment en charge l’ensemble des collèges du département. Les actions de prévention prévues par la nouvelle réglementation ont été déclinées de manière satisfaisante par le gestionnaire des établissements. Constat du besoin de poursuivre cette démarche. (*) Division de Lille (Hauts-de-France) : à l’exception de quelques communes du Nord et du Pas‑de‑Calais, la région est en zone à potentiel radon faible. (**) Division de Paris (Île-de-France) : l’ensemble de la région est en zone à potentiel radon faible. Rapport de l’ASN sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2021 119 01 – LES ACTIVITÉS NUCLÉAIRES : RAYONNEMENTS IONISANTS ET RISQUES POUR LA SANTÉ ET L’ENVIRONNEMENT 08 07 13 04 10 06 12 14 03 09 05 11 02 01 AN

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