Projet de décision de l’ASN relative à la poursuite du fonctionnement du réacteur n°5 de la centrale nucléaire du Bugey après son troisième réexamen de sûreté (Saint-Vulbas - Ain)

"(...)le projet de décision soumis à participation du public prend en compte les premiers enseignements tirés de l’accident de Fukushima survenu le 11 mars 2011 et les conclusions des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) menées en France qui ont donné lieu aux décisions prises par l’ASN en date des 26 juin 2012 et 21 janvier 2014 fixant à EDF des prescriptions complémentaires applicables au site électronucléaire du Bugey."

Entre le début et la fin de cette phrase on dirait qu'il manque quelque chose ou plus exactement, cette phrase n'a pas de sens : si on prenait en compte les enseignements de Fukushima on arrêterait toutes les centrales et on n'enfumerait pas le monde dans des conjectures douteuses.

Ni Le Bugey ni aucune centrale nucléaire ne doivent perdurer.
La solution est l'abandon du nucléaire et de l'ASN !
Il est temps de comprendre que trop c'est trop !!

Tout d’abord, en tant qu’humain j’ai honte de la Terre que nous laissons à nos enfants et j’imagine que les ingénieurs de l’ASN, d’EDF, d’AREVA … ont également des enfants: je leur demande instamment de penser à eux.
D’autre part, aujourd’hui nous savons faire autre chose que le nucléaire. Le bassin chambérien et annécien s’engagent dans une démarche de Territoires à énergie positive. Le PNR du Queyras vise la réduction de ses consommations d’énergie de plus de 50 % et l’autosuffisance énergétique avant 2050. Bolzano aussi, même la Haute Vallée de l’Arve s’y met!… Les territoires qui s’engagent dans ces dynamiques sont de plus en plus nombreux. Ils créent des énergies renouvelables locales et des emplois, créent de l’indépendance et de la richesse locale. C’est cette économie là que je souhaite et non celle du risque mortifère constant et prégnant. Nous sommes totalement conscients à chambéry (55 km) d’être directement exposés par un panache de radioactivité en cas d’accident au Bugey. Or la probabilité de cet accident devient inacceptable du fait de l’âge de l’infrastructure…. au point que les élus de Chambéry, dés 2004, ont intégré ce risque dans l’Agenda 21 de la commune puis dans une délibération plus récente (de mémoire 2010 environ) de Chambéry Métropole.
Il devient urgent et absolument nécessaire que les décisions politiques supra-locales ne prennent pas seulement en compte les aspects technologiques mais également les dimensions sociales, économiques (au sens de la sobriété et de la bonne gestion), humaines et la volonté des populations.
Pourquoi un référendum et un grand débat public n’est pas programmé sur le nucléaire et le temps de vie des centrales? Parce que les technocrates ont peur des conclusions….. tout comme ils diront que l’avis de plusieurs centaines voire quelques milliers de personnes, sur ce site, ne fait pas démocratie!
Enfin, la raison majeure pour laquelle il faut stopper le plus vite possible, c’est que nous ne ferons jamais autant d’effort pour réduire nos consommations que nous y serons contraints. Il faut réduire, tout le monde le sait. Cette contrainte n’est pas une privation mais une liberté que nous pourrons offrir à nos enfants. A mes enfants, leurs amis, leurs propres enfants… et aux enfants des ingénieurs d’EDF, de l’ASN, d’AREVA …etc...

Je suis ingénieur de l'Ecole Centrale. Je m'étonne de ce projet de décision, et regrette que EdF fasse le choix de prolonger des équipements qui sont déjà anciens, au lieu de mettre l'accent sur la recherche et le développement des énergies renouvelables. En outre, on sait que plus l'on prolonge un réacteur, plus le coût de son démantèlement futur augmente, sans compter les frais de remise à niveau. Je suis donc contre cette décision, au profit d'un redéploiement des moyens vers des énergies "propres" (sans déchets radioactifs !) et renouvelables.

Je suis ingénieur de l'Ecole Centrale. Je m'étonne de ce projet de décision, et regrette que EdF fasse le choix de prolonger des équipements qui sont déjà anciens, au lieu de mettre l'accent sur la recherche et le développement des énergies renouvelables. En outre, on sait que plus l'on prolonge un réacteur, plus le coût de son démantèlement futur augmente, sans compter les frais de remise à niveau. Je suis donc contre cette décision, au profit d'un redéploiement des moyens vers des énergies "propres" (sans déchets radioactifs !) et renouvelables.

Je suis ingénieur de l'Ecole Centrale. Je m'étonne de ce projet de décision, et regrette que EdF fasse le choix de prolonger des équipements qui sont déjà anciens, au lieu de mettre l'accent sur la recherche et le développement des énergies renouvelables. En outre, on sait que plus l'on prolonge un réacteur, plus le coût de son démantèlement futur augmente, sans compter les frais de remise à niveau. Je suis donc contre cette décision, au profit d'un redéploiement des moyens vers des énergies "propres" (sans déchets radioactifs !) et renouvelables.

Qu'il s'assige de la centrale du Bugey ou de tant d'autres, il est urgent de mettre fin à ce gaspillage d'argent monstrueux que représente l'exploitation de cette énergie nucléaire, obsolète et non rentable comparée aux alternatives que représentent les énergies renouvelables. Le nucléaire n'a aucun avenir sinon celui de nous conduire vers d'autres catastrophes majeures telles Tchernobyl et Fukushima. A croire que l'homme est toujours aussi incapable de tirer une quelconque leçon de sa propre histoire ! Un investissement massif dans les énergies renouvelables combiné à un retour vers davantage de sobriété énergétique (scénario proposé l'association negaWatt) est le seul avenir possible pour la survie de l'homme et de son environnement. D'autres pays ont déjà fait le choix d'orienter leur politique énergétique vers les énergies renouvelables : c'est donc possible ! Pourquoi pas la France ?

Selon le Journal du Dimanche, le gouvernement s’apprêterait à acter l'allongement de la durée de vie des centrales nucléaires françaises jusqu’à 50 ans. Fermant les yeux sur les risques liés au vieillissement des installations, risques que l'ASN n'a même pas encore étudiés, le gouvernement ferait ainsi un pari périlleux et fermerait la porte pour longtemps aux vraies solutions durables de la transition énergétique.

La construction de la centrale de Bugey a commencé il y a 49 ans (1965) sa date de mise en service est le 15 avril 1972, prolonger sa vie serait prendre des risques inconsidérés.