Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

Notre responsabilité en matière de risques nucléaires est engagée pour les siècles à venir, les procédures de contrôle ici exposées et les négligences dans la fabrication de pièces cruciales à l'étanchéité des cuves de réacteurs le confirment une fois de plus. L'exemple de Fukushima n'a pas servi de leçon au complexe militaro-industriel français qui veut préserver ses ressources en plutonium militaire en faisant fi des scandales à répétition, de l'exploitation inique des minerais d'uranium au Mali et au Niger (scandale Uramin) , des risques inhérents au stockage et à l'enfouissement des déchets.
Il ne faut plus cautionner ce système tentaculaire, gouffre financier pour un état déjà fortement endetté. La seule solution pour le consommateur lambda c'est de plus acheter son électricité à EDF. Le marché est libéralisé depuis plusieurs années, de nombreux petits fournisseurs d'énergie renouvelable existent sur le marché. Les petits ruisseaux feront les grandes rivières, solaires, éoliens, bio masse, hydraulique, le mix énergétique renouvelable a déjà pris le pas dans de nombreux pays. Changer de fournisseurs d'électricité, c'est possible aujourd'hui: www.enercoop.fr

Je soutiens l'avis de Greenpeace à ce sujet :

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Je soutiens l'avis de la CRIIRAD à ce sujet

1/ L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux ;

4/ Le texte introductif de l'ASN induit d'ailleurs le lecteur en erreur, en présentant comme hypothétique l'altération bien réelle des propriétés mécaniques de l'acier des calottes ;

5/ Les conditions posées par l'ASN pour la mise en service (contrôle sous 30 mois pour le fond de cuve et limitation à 2024 de l'utilisation pour le couvercle) ne sont pas de nature à compenser la dégradation des performances de l'acier et ne démontrent pas qu'aucun défaut nocif ne peut apparaître avant ces échéances ;

6/ La dangerosité de l'EPR, réacteur de 1650 MWe dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur ;

7/ Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences. Toute autre décision enverrait un signal délétère.

Il y a des normes de sécurité à respecter dans le nucléaire comme dans beaucoup de domaines. En apprenant qu'un fournisseur a menti sur la qualité de certains pièces, qui plus est importantes, la logique voudrait qu'on arrête les centrales concernées le temps de procéder à une vérification indépendante et complète, au frais du fournisseur fautif (eh oui, ça se passe comme ça dans le monde "normal", et il y a des procès).
Sinon, on peut se demander à quoi servent les normes...

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Sachant que :
1/ L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux.

Connaissez-vous cette chanson de Graeme Allwright ?
Elle raconte l'histoire d'un capitaine qui guide ses troupes dans la traversée d'un fleuve. Les soldats sont inquiets de la situation mais un ordre est un ordre!
Le capitaine passe devant ses soldats et finit par se noyer! Les soldats font demi-tour et traverse à un autre endroit.
Le capitaine s'était trompé!!!
J'ai l'impression que nous sommes dans cette même situation.
La forge n'a pas les compétences requises pour fabriquer la cuve mais on continue!
La cuve n'est évidemment pas conforme mais malgré tout on continue!!!
Par contre là on joue avec nos vies en vrai donc avant qu'il ne soit trop tard faisons demi-tour!
Il ne faut pas continuer dans cette direction c'est trop dangereux !

L'ASN doit jouer le rôle qui lui a était donné et pas s'occuper des question financière d'AREVA !!!

je n'accepte pas une prise de risque aussi importante que la mauvaise qualité de la cuve d'une centrale nucléaire! Ce chantier doit être arrêté peut importe les problèmes financiers d AREVA

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Qui sont les coupables et où sont ils ?

Je soutiens aussi l'avis éclairé de la CRIIRAD à ce sujet :
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers.

L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies.

On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

AREVA et EDF sont au courant de ces anomalies depuis 2005, et non depuis 2015.

Il me semble inacceptable d'accorder à AREVA - EDF des délais importants de réponse aux questions de l'ASN, délais pendant lesquels les centrales nucléaires continueront à fonctionner avec des pièces très probablement défectueuses.

Le comportement des dirigeants de ces entreprises est résumé par la blague suivante:

Deux physiciens roulent dans une voiture qui a perdu ses freins. Pour la stopper le chauffeur rétrograde sauvagement les vitesses.
Le deuxième physicien bougonne:
- Quand je t'ai dit qu'il fallait vérifier les freins...!  Penses-tu qu'on s'en sortira?
- Pas de problème, il y a plein d'univers où nous ne sommes même pas montés dans cette voiture.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Sachant que :
1/ L'affaire Creusot Forge a révélé des défaillances gravissimes dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il serait irresponsable d'autoriser la mise en service d'équipements critiques qui ne satisfont pas aux minima requis par la réglementation.

2/ Faute de pouvoir accéder à l'ensemble du dossier, toute contre-expertise est impossible.

3/ Les documents à disposition émanent tous d'organismes impliqués dans les dysfonctionnements qui ont conduit à l'installation des composants défectueux.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Je ne comprends pas la logique de fonctionnement: on découvre des irrégularités, mais on prend toujours la décision de continuer, puis de demander l'avis du public (espérant sans doute qu'il ne le donne pas...). Pourquoi ne pas agir immédiatement? La société en sortirait grandie, on pourrait mettre en avant la conscience professionnelle dont elle fait preuve, ce qui me semble être la meilleure des publicités. Même en ne tenant pas compte de la sécurité garantie pour les habitants, Areva aurait donc tout à y gagner...