Les cahiers de l’ASN #03 - 10 ANS APRÈS FUKUSHIMA

Une organisation de crise plus résiliente En 2017, l’ASN a précisé des exigences spécifiques à la gestion des situations d’urgence, en matière de formation et d’entraînement du personnel. Ainsi, les équipiers de crise des exploitants doivent s’entraîner à tenir leur rôle au moins une fois par an lors d’un exercice ou d’une mise en situation. L’accident de Fukushima a montré que les équipiers de crise devant normalement rejoindre leur poste en moins d’une heure peuvent être dans l’incapacité de le faire en raison de contraintes extérieures (routes coupées par exemple). Aussi EDF* a-t-elle prévu une organisation permettant de remplir les missions essentielles de gestion de crise avec une équipe réduite. Seize des 18 centrales en fonctionnement ont à ce jour mis en place cette disposition. L’ASN dispose également d’un système d’astreinte 24h sur 24, composé d’une vingtaine d’équipiers au siège et en régions. L’organisation de crise de l’ASN est testée une dizaine de fois par an lors d’exercices nationaux avec les préfectures, l’IRSN* et les exploitants. LA GESTION DE CRISE ET POST-ACCIDENTELLE EN FRANCE

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