CODIRPA - Conséquences sanitaires d'un accident nucléaire

Conséquences sanitaires d’un accident nucléaire 15 Questions-réponses pour les professionnels de santé 3 LA VIE EN SOCIÉTÉ 1 GÉNÉRALITÉS 2 LE DOMAINE DE LA SANTÉ 6 LA PHASE D’URGENCE 4 LES ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES 5 L’ENVIRONNEMENT SOMMAIRE GLOSSAIRE ont reçu une dose d’irradiation comprise entre 0,05 õĄ ώ ĉ͛ óõ āąù ñ ĀõĂýùă ôͫİĄñòüùĂ ąþõ ĂõüñĄùÿþ õþĄĂõ üñ fréquence d’apparition des cancers (de toute nature) et la dose d’irradiation reçue. Il en résulte que, sur la base de l’étude des survivants des bombardements ôͫ ùĂÿăøùýñ õĄ ôõ ñ÷ñăñûù͛ üõ Ăùăāąõ ôͫñĀĀñĂùĄùÿþ ôͫąþ óñþóõĂ õ㥠ñą÷ýõþĄİ ôͫõþĆùĂÿþ ϐ ш ĀñĂ Ć õþ ôÿăõ õҊóñóõ óøõĊ üͫñôąüĄõ͛ õĄ āąõ üͫñą÷ýõþĄñĄùÿþ est linéaire en fonction de la dose entre 0,1 Sv et ώ Ć Θ҉÷ąĂõ óù͠ôõăăÿąăΙ͞ ͫõ㥠üñ òñăõ ôą ăĉăĄįýõ ôõ radioprotection actuel. Le risque d’apparition d’un cancer n’est pas le même pour tous les organes, c’est óõ āąõ ĂõҏįĄõ üõ óÿõҊóùõþĄ ćT utilisé pour le calcul ôõ üñ ôÿăõ õҊóñóõ ΘĆÿùĂ üͫõþóñĂĄ ͸ üõă ÷ĂñþôõąĂă ôͫñóĄùĆùĄİ õĄ ôõ ôÿăõ ͹ Āñ÷õ ϑΙ. La fréquence d’apparition d’un cancer varie en foncĄùÿþ ôõ þÿýòĂõąĈ ĀñĂñýįĄĂõă ͝ č÷õ͛ ăõĈõ͛ öñóĄõąĂă génétiques, mode de vie, nature de l’irradiation, débit de dose (dose reçue par unité de temps). Par exemple, le tabac et l’alcool sont des facteurs aggravants connus. Ces facteurs aggravants ne sont pas ĄÿąúÿąĂă öñóùüõă ċ İĆñüąõĂ ôñþă üõă İĄąôõă İĀùôİýùÿlogiques et induisent une incertitude sur leurs résultats. De plus, toutes les études épidémiologiques ne sont pas concordantes et peuvent donner un risque ĀñĂ ąþùĄİ ôõ ôÿăõ ôù҆İĂõþĄ ĀÿąĂ ąþ ýıýõ óñþóõĂ͞ ҉þ ôͫñăăąĂõĂ üñ ĀĂÿĄõóĄùÿþ ôõ ĄÿąĄõ ĀõĂăÿþþõ õĈĀÿsée, que l’origine de l’exposition soit professionnelle, médicale, ou en situation post-accidentelle, la commission internationale de radioprotection (CIPR) a choisi de retenir, pour la gestion du risque, üͫøĉĀÿĄøįăõ ôͫąþõ ĂõüñĄùÿþ üùþİñùĂõ ăñþă ăõąùü õþĄĂõ la dose reçue et le risque d’apparition d’un cancer Ăñôùÿ͠ùþôąùĄ͞ õĄĄõ øĉĀÿĄøįăõ ùýĀüùāąõ āąõ ĄÿąĄõ dose reçue peut induire un risque supplémentaire de cancer proportionnel à cette dose. Calculée sur la òñăõ ôõ üñ ĂõüñĄùÿþ ôİ҉þùõ ċ öÿĂĄõ ôÿăõ͛ ąþõ õĈĀÿăùĄùÿþ ċ όϋ ý Ć ùþôąùĂñùĄ ąþõ ñą÷ýõþĄñĄùÿþ ôõ Ăùăāąõ ôõ óñþóõĂ Ăñôùÿ͠ùþôąùĄ ôͫõþĆùĂÿþ ϋ͛ϋϐ ш͛ ċ óÿýĀñĂõĂ au risque de mortalité par cancer qui est en moyenne ôõ ύϓ ш õþ Ăñþóõ͞ Risque relatif (cancers en excès) Niveau d’exposition (au-dessus du bruit de fond naturel) Données épidémiologiques à fortes doses Risque de cancer spontané Zone d’incertitude Hiroshima - Nagasaki =100 mSv 1 Figure 5. Représentation schématique des différentes possibilités d’extrapolation, à faible dose, pour la relation entre exposition aux rayonnements ionisants et excès de risque de cancer. Chaque point bleu schématise une valeur de risque relatif obtenu dans les études épidémiologiques réalisées dans la gamme des fortes doses. Les données épidémiologiques permettent d’établir avec certitude une relation linéaire pour une exposition au-dessus de 100 mSv (trait bleu plein). En dessous de 100 mSv environ, les incertitudes sont trop importantes pour pouvoir statuer de façon certaine sur la forme de la relation (zone entourée en vert). Pour les expositions inférieures à 100 mSv, l’hypothèse prudente d’une relation linéaire sans seuil a été retenue (droite rouge), dans la prolongation de la relation linéaire attestée pour les expositions supérieures à 100 mSv. Cette hypothèse de relation linéaire sans seuil est la base du système de radioprotection actuel. Cette hypothèse semble être confirmée par des études épidémiologiques récentes menées sur des cohortes de très grande taille avec des expositions chroniques à plus faibles doses.

RkJQdWJsaXNoZXIy NjQ0NzU=