L’ASN rend son avis sur les options de sûreté du projet de réacteur EPR1200 d’EDF, destiné à l’exportation
Note d'information
L’ASN a rendu, à la demande du Gouvernement, un avis sur le dossier d’options de sûreté du projet de réacteur EPR1200 d’EDF, destiné à l’exportation. L’avis de l’ASN sur ces options de sûreté de ce réacteur est globalement similaire à celui qu’elle avait porté en juillet 2019 sur celles du réacteur EPR2, dont il est dérivé.
Afin de répondre aux appels d’offres portant sur des réacteurs de moyenne puissance, notamment celui publié en mars 2022 par l’électricien tchèque CEZ, EDF développe un réacteur dénommé EPR1200. La conception de ce réacteur est en grande partie fondée sur celle de l’EPR2, les principales différences portant sur le niveau de puissance (1200 MWe au lieu de 1650 MWe), et le nombre de générateurs de vapeur (trois au lieu de quatre).
Dans son avis, l’ASN note que les objectifs de sûreté, les référentiels utilisés pour la conception et l’architecture des systèmes de sûreté sont repris du modèle de réacteur EPR2. EDF a également pris en compte les évolutions intervenues depuis juillet 2019, notamment concernant la démarche d’exclusion de rupture, sur laquelle l’ASN a pris position en septembre 2021. L’ASN considère que la reconduite au maximum d’équipements du réacteur EPR2 sur un réacteur de moindre puissance est de nature à renforcer les marges de sûreté.
Cet avis est rendu en application de l’article L. 592-28-1 du code l’environnement, qui prévoit que l’ASN peut, à la demande du Gouvernement, examiner la conformité des options de sûreté de modèles d’installations nucléaires destinées à l’exportation aux obligations applicables en France au même type d’installation.
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Date de la dernière mise à jour : 01/02/2023