Contamination externe d’un intervenant conduisant au dépassement du quart de la limite annuelle réglementaire pour la dose équivalente reçue par la peau

Le 30 septembre 2024, dans le cadre de la préparation d’une intervention, un intervenant a notamment mis en place un matelas de protection biologique en plomb et déplacé une protection flexible.

Lors du contrôle de radioprotection réalisé à la sortie du bâtiment réacteur, une contamination a été détectée au niveau de sa main droite. L’agent a été pris en charge par le service de prévention des risques, qui a retiré la particule radioactive à l’origine de cette contamination. Une mauvaise application des consignes de prise en charge de l’intervenant a toutefois conduit à retarder le retrait de cette particule.

Pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, les limites réglementaires annuelles de doses sont, pour douze mois consécutifs, de 20 millisieverts pour le corps entier et de 500 millisieverts pour une surface de 1 cm² de peau.

La dose reçue par l’intervenant a été estimée par la médecine du travail sur la base d’hypothèses défavorables en termes de durée d’exposition. Elle est inférieure à la limite annuelle réglementaire au niveau de la peau. Toutefois, la dose reçue à la peau a dépassé le quart de cette limite annuelle.

Les investigations menées sur le parcours de l’intervenant ont mis en évidence que cette contamination trouve vraisemblablement son origine dans les activités réalisées autour des éléments de protection biologique déplacés par l’intervenant.

En raison du dépassement du quart d’une limite réglementaire annuelle d’exposition pour un travailleur, cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques).