Dépassement de la limite d'échauffement du Rhône entre l'amont et l'aval du site.
Le 21 juillet 2003, le réacteur 2 a été monté en puissance, ce qui a conduit à un dépassement de la limite autorisée de l'échauffement du Rhône du fait des rejets d'eau de refroidissement.
Les conditions climatiques exceptionnelles ont eu pour conséquence une température élevée de l'eau du Rhône.
La valeur d'échauffement autorisée dépend de la température de l'eau du Rhône en amont du site. Au moment de l'événement, la valeur d'échauffement autorisée était d'environ 1,7°C, et le calcul d'élévation de température tenant compte de la puissance du réacteur et du débit du Rhône pendant l'événement montre que cette valeur a été dépassée en moyenne de 0,3°C, pendant 5 heures.
Un autre dépassement de cette limite s'était produit le 14 juillet 2003. Ce jour-là, les sondes de température mesurant les valeurs utilisées pour la surveillance de la température amont étant défaillantes, les opérateurs se sont fiés à des valeurs provenant du barrage de Vaugris, en amont du site.
Or, un contrôle a posteriori a montré que les valeurs de température relevées au niveau du barrage différaient des valeurs de température mesurées par les sondes habituellement utilisées. Le calcul montre un dépassement d'une durée de 4 heures, et d'une valeur moyenne de +0,36°C au dessus de la limite autorisée.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Événement hors échelle