Arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur 1

Les principaux chantiers réalisés à l’occasion de cet arrêt et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire ont été les suivants :

• le contrôle de tuyauteries des circuits d’injection de sécurité (RIS) et de refroidissement du réacteur à l’arrêt (RRA), dans le cadre du phénomène de corrosion sous contrainte (CSC) affectant ces tuyauteries ;
• diverses activités de maintenance et de modifications sur les matériels visant à améliorer la sûreté des installations ;
• la mise en œuvre de mesures de résorption de certains écarts de conformité ;
• le traitement d’aléas, dont celui concernant la résorption d’une fuite de tritium au niveau du groupe motopompe primaire 2. Cet aléa a conduit à un échange standard de la partie hydraulique de ce groupe motopompe.

Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a réalisé une inspection inopinée sur site. Cette inspection a permis d’examiner les conditions de réalisation et de suivi des activités, notamment la maintenance, la radioprotection, la gestion des entreposages, ainsi que la maîtrise du risque de mode commun de défaillance d’équipements.

Au cours de cette période d’arrêt du réacteur, cinq événements significatifs relatifs à la sûreté et un dans le domaine de la radioprotection ont été déclarés à l’ASN ; cinq sont classés au niveau 0 de l’échelle INES. Un évènement significatif relatif à la sûreté est classé au niveau 1 de cette même échelle ; il a fait l’objet d’un avis publié le 26 août 2024 sur le site internet de l’ASN.

Après examen par sondage des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l’arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a donné le 22 août 2024 son accord aux opérations de recherche de criticité puis de divergence du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Chooz.

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