Projet de décision de l’ASN relative à la poursuite du fonctionnement du réacteur 3 de la centrale nucléaire du Bugey après son troisième réexamen périodique

Actuellement, il n’y a pas d’alternative crédible au Nucléaire en tant que moyen de production de base pilotable. Les ENR électriques et les moyens de stockage nécessaires à mettre en œuvre pour résoudre le problème de l’intermittence ne sont pas encore à la hauteur des attentes, sous des aspects à la fois techniques et économiques, malgré les efforts entrepris depuis longtemps par les chercheurs et ingénieurs électrotechniciens ; il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour valider les bonnes filières et disposer de solutions industrielles généralisables.

Mieux vaut faire du Nucléaire que de produire de l’électricité avec des combustibles fossiles.

Oui à la prolongation de la centrale du Bugey à condition de continuer à l’exploiter avec un niveau de sûreté exemplaire pour en maîtriser raisonnablement les risques.

Pour atteindre cet objectif, il convient d’en effectuer une maintenance préventive adaptée :

-       En remplaçant les matériels usagés par du matériel neuf,

-       En identifiant ceux qui ne peuvent pas être remplacés et en en renforçant la surveillance,

-       En fixant des limites mesurables ou évaluables à ne pas dépasser.

L’autre aspect essentiel est le renouvellement, voire l’amélioration des compétences des exploitants et sous-traitants. Là encore, il ne faudra pas transiger. Le tout sous contrôle de l’ASN, autorité indépendante.

Pour finir, je voudrais faire preuve d’originalité en répondant à la question posée qui est de donner un avis sur le projet de décision proprement-dit :

1-    Les exigences INB78-25 (recombineurs H2) et INB78-29 (extension troisième barrière) me semblent particulièrement importants à définir et contrôler. Il n'est question que de technique, où est traité le maintien des compétences? J'aimerais savoir par quels dispositifs l'ASN entend agir.

La sortie du nucléaire, c'est maintenant ! En particulier pour les réacteurs de plus de 35 ans dangereux pour les populations. Les exemples de Tchernobyl et Fukushima sont là pour l'attester.
Améliorons les techniques de démantellement et de stockage des déchets.
Investissons autrement l'argent prévu pour le prolongement de ces centrales qui n'ont jamais été conçues pour durer aussi longtemps : développons le solaire, l'éolien, l'hydraulique, ...
Par ailleurs on apprend par la presse qu'il y a des problèmes de pièces non conformes, des certificats falsifiés par l'usine du Creusot d'AREVA.
Désolé, mais nous n'avons plus confiance. Que va-t-on encore nous révéler ?
AREVA est en quasi faillite.
Il est donc urgent de ne pas prolonger le fonctionnement de ce réacteur et d'arrêter aussi les trois autres.

Oui à la prolongation de Bugey 3

Commentaire sur la proposition de modification

Des réacteurs nucléaires en bon état de marche contribuent à réduire les rejets de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Donc, il faut faire le nécessaire pour leur maintien en bon état.

Les arrêter ne va pas dans le sens indiqué par la récente COP (Conference Of the Parties) de Paris.

Pour ceux qui en doutent, voyez ce qui se passe en Allemagne.

Non au maintien en fonctionnement de la centrale du Bugey

je pense, que l'énergie nucléaire a prouvé les risques qu'elle fait prendre aux populations et à l'environnement (déchets notamment) si les centrales ont été programmées pour un temps donné, il me semble peu raisonnable d'aller au delà. Et ce d'autant que les coûts de fonctionnement déjà très élevés, ne peuvent qu'augmenter comme pour toute technologie vieillissante. Augmentation des coûts d'entretien, augementation des risques, le nucléaire à montré ses limites au travers des accidents majeurs de Tchernobyl et de Fukushima.

Non à la prolongation jusqu'en 2024 de ce réacteur vieux de déjà 37 ans et 9 mois.


Le réacteur n° 3 de la centrale nucléaire du Bugey a eu sa première divergence en août 1978 et il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978. A ce jour, ce réacteur fonctionne donc depuis 37 années et 9 mois et l'ASN veut le prolonger jusqu'en avril 2024, c'est à dire jusqu'à 44 années et 7 mois. Il y a là de l'inconscience et l'ASN fait prendre le risque à notre région de subir un accident grave avec des conséquences comme à Tchernobyl ou Fukushima. Cette décision est criminelle et j'exige l'arrêt définitif de ce réacteur ainsi que ceux de Bugey 2, Bugey 4 et Bugey 5.


Cette décision de prolongation de ce réacteur jusqu'à 44 ans et 7 mois est insensée car elle fait courir un grave risque d'accident. L'ASN veut-elle faire disparaitre des milliers d'emploi (déjà plus de 6000 emplois à moins de 10 km du site nucléaire), faire évacuer des millions de personnes (Lyon à 30 km), tuer l'économie française (plus d'axe nord-sud par routes, autoroutesn voies ferrées, plus d'aéroport Lyon Saint Exupéry, ...). Soyons raisonable, il faut fermer de suite ce réacteur et les trois autres, d'autant que la loi de transition énergétique diminue la part du nucléaired ans la production électrique franaçaise et que pour cela il faut fermer une dizaine de réacteurs d'ici 2025. Actuellement trois réacteurs sont à l'arrêt et notre région n'a pas encore manqué d'électricité, donc on peut arrêter de suite cette centrale.


Selon l'article L593-19 du Code l'Environnement, le réexamen de sûreté effectué au-delà de la 35e année de fonctionnement d’un réacteur électronucléaire entraîne la proposition de dispositions par l’exploitant. Celles-ci ne doivent être soumises à la procédure d’autorisation par l’ASN qu'après enquête publique. Il se trouve que le réacteur Bugey 3 a eu son troisième réexamen de sûreté après 35 années de fonctionnement, puisqu'il a été raccordé au réseau électrique en septembre 1978 et que le rapport de bilan de l'examen de sûreté date du 6 février 2014, soit à 35 ans et 5 mois de fonctionnement. Il est donc nécessaire que les dispositions proposées par l'exploitant soient préalablement soumises à enquête publique avant toute décision de l'ASN.


Il faut arrêter la mascarade de la sûreté nucléaire. L'ASN est sur le point de prendre une décision sur la prolongation du réacteur n° 3 du site nucléaire du Bugey. C'est l'objet de la présente consultation publique. Dans la décision qui nous est soumise, l'ASN ne dit rien des problèmes de pièces non conformes et aux certificats falsifiés par l'usine du Creusot d'AREVA. On peut avoir des doutes sur la fiabilité des contrôles faits par l'ASN. Il est urgent de ne pas prolonger le fonctionnement de ce réacteurs et d'arrêter aussi les trois autres.
Hors ce grave problème, on peut être étonné des décisions qui sont imposées à EDF pour ce réacteur avant le 31 décembre 2016 :
- un dispositif de confinement est installé afin d'éviter une dispersion directe du ciel de cuve du réservoir de traitement et de refroidissement d'eau des piscines (PTR) dans l'environnement en cas d'accident : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c'était avant le 31 décembre 2014 et pour Bugey 4 le 31 décembre 2015 ?
- un dispositif est mis en place afin d'éviter une rupture de confinement en cas de rupture de la barrière thermique d'un groupe motopompe primaire : pourquoi le 31 décembre 2016, alors que pour Bugey 2 c'était avant le 31 décembre 2014 ?
- la mise en place de matériels antidéflagrants dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires (BAN) est achevée : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c'était le 30 septembre 2014 et pour Bugey 3 le 30 juin 2015 et que l'avis IRSN n° 2011-394 pointait déjà les insuffisances de ce local BAN en matière de résistance au feu et demandait une mise en conformité pour Bugey 2 avant fin 2011 ?
- l’exploitant met en place le déport de la commande de fermeture de la vanne du tube de transfert dans un local protégé des rayonnements en situation accidentelle : pourquoi avant le 31 décembre 2016 alors que pour Bugey 2 c'était le 31 décembre 2013 et pour Bugey 4 le 31 octobre 2014 ?
Lorsque des problèmes de sûreté sont indentifiés, les travaux de mise en conformité sont extensibles sur plusieurs années. On a l'impression que l'ASN est plus à la disposition de l'exploitant qu'à assurer la sécurité des citoyen(ne)s.
Il faut arrêter cette mascarade de sûreté nucléaire et fermer définitivement ce réacteur n° 3 ainsi que les trois autres.


Parallèlement à cette consultation, il y a une consultation pour modifier la décision de poursuite du réacteur Bugey 2. Cette modification porte sur le risque de colmatage lié au calorifuge de type Microtherm. Or il est dit que ce type de calorifuge équipe les réacteurs du site de Bugey. Pourquoi n'y a t'il pas de prescription similaire pour le réacteur Bugey 3 ?

Plus les réacteurs vieillissent, plus le risque de dysfonctionnement augmente.

C'est comme une voiture, on a beau changer les éléments usagés, ça pète toujours ailleurs.

La transition énergétique est en cours, et demande un financement important, alors pourquoi investir encore sur les vieux réacteurs, en faisant prendre à la population le risque d'une catastrophe, si ce n'est par un égo mal placé des décideurs de la filière nucléaire. La France a pris un retard énorme sur son approvisionnement en énergie renouvelable, et cet argent sera mieux utiliser à investir dans les nouvelles technologies à base de ressources renouvelables, ce que ne sont ni le nucléaire, ni les fossiles.

La mission de l'ASN est de protéger la population française d'un accident nucléaire, alors courage, résistez à la pression des mondes politique et industriel.

Les Anglais nous montrent qu'il y a danger à voter par jeu ou sans trop appréhender le cadre et les conséquences collectives de chaque bulletin de vote. Quand c'est trop tard...,  on peut découvrir avec regret qu'il ne s'agissait pas d'un jeu !

Concernant Bugey 3:

Depuis le lancement du programme nucléaire en France la "matière grise" affectée à la conception et à la construction de nos centrale n'a pas à rougir de son travail, au contraire le parc nucléaire Français a fait ses preuves et a capitalisé une expérience que nous envient beaucoup de pays. 

En temps réel, l'exploitant est le premier à prendre la décision d'arrêter une tranche. Il le fait déjà régulièrement pour des raisons liées ou non à la sûreté.   

Une visite décennale permet de prédire la tenue des gros composants (non pas par un "don de voyance", mais par des contrôles et des analyses notamment métallurgiques très poussées) et donc de pouvoir affirmer que les gros matériels sont aptes (ou non selon le cas) a continuer leurs fonctions sur la période supplémentaire d'au moins 10 ans. 

Que décidons nous ? Continuer à faire confiance a une entreprise qui a activement participé au relèvement du pays après le dernier conflit mondial ? Où préfère t'on faire confiance à des expérimentations aléatoires conduites par des instrumentaliseurs de peurs irrationnelles?

Ma position est la suivante: Dans toutes technologies non exempte de risques telles les installations classées "SEVESO" il convient d'y cultiver une prudence raisonnée et responsable.

Donc, à la condition du maintient du budget, des compétences nécessaires et de la continuité du gros travail de contrôle qui est réalisé par l'ASN, laissons donc l'exploitant décider de l'arrêt ou du maintien de telle ou telle tranche quand le besoin s'en fera sentir!

Encore une fois ils l'ont déjà fait: parmi les tranches en démantèlement seul l'arrêt définitif de Creys-Malville n'a pas été décidé par l'exploitant ou "que" pour des raisons techniques ou économiques.

Et tant que le besoin ne s'en fait pas sentir..., pourquoi arrêter une tranche amortie et donc rentable ? Pour redémarrer du charbon à la place ? Il y a des expériences en Europe qui laissent supposer que ce n'est pas le meilleur chemin.

Enfin, notre vie actuelle exige un courant électrique de qualité avec nos téléviseurs nos écrans plats et autres "data center". La qualité d'un courant, c'est la continuité de sa production, sa tension, sa fréquence et des dispositifs autorisant la reconstitution d'un réseau qui se serait effacé après un incident. Sommes nous prêts a remettre cela en cause ?

Arrêtons toutes les tranches nucléaires si elles sont si dangereuses..., mais ceux qui militent dans ce sens   risquent ulterieurement de décliner toute responsabilité pour relever un pays en crise..., un peu à l'image de certains militants favorables au "Brexit" mais qui ont réalisé trop tard qu'il pouvait s'agir d'une impasse pour le Royaume uni et qui ont tout aussi rapidement décliné la haute responsabilité dont ils rêvaient pourtant depuis longtemps...!

Je suis aussi favorable à toute initiative qui tenterait de dépassionner ce sujet en France..., toutes les parties y progresseraient.

Merci