Projet d’avis relatif au dossier d’options de sûreté de l’installation de stockage de déchets radioactifs Cigéo
08/09/2017 21:09
CIGEO
Il me semble qu'au lieu de reconnaître collectivement, que nous sommes bien "dans la m." avec les déchets nucléaires ,
et que c'est une erreur grave de notre civilisation française ... on essaie encore de convaincre que "nous sommes forts et géniaux" ...tiens cela me rappel un président actuel qui voit les effets des changements climatiques mais continue de déclarer pour se convaincre "nous serons plus forts que jamais"et continue dans le déni destructeur plutôt qu'une remise en question responsable !
08/09/2017 16:09
Projet CIGEO
Je suis pour le projet CIGEO parce que j'estime qu'il n'y a que le sous sol pour donner une sécurité plus sûr que toute autre solution, comment les humains peuvent garder ces déchets en surface sur des millenaires quand on sait que la terre connaîtra une période glacière
Depuis que le monde exciste les humains ont toujours voulu vivre mieux.
- 1880 les premières centrales hydrauliques
- 1888 première éolienne
- 1904 électricité d'origine géothermique
- 1963 première centrale nucléaire en France
- 1966 première usine marémotrice
- 2016 premier parc d'hydrolienne
Quand la France dans les années 70 a développé son parc nucléaire il fallait produire de l'électricité,
que les centrales excistantes ne pouvaient produire pour rendre plus de service à la population .
n'oublions pas dans ces années, la crise pétrolière.
Pour les déchets qui sont entreposés en plusieurs endroits la solution est de les stocker en couche géologique profonde aussi loin que la recherche sera poussée pour réduire la durée de vie de ces produits , il y aura toujours des déchets.
N'oublions pas tous les autres qui sont produits ( mercure, arsenic) ces produits n'ont pas de demi-vie ils sont dangereux pour l'éternité, là, les opposants au nucléaire, pas un mot.
08/09/2017 16:09
Cigéo
pour essai.
07/09/2017 23:09
Cocotte minute
Prenez une grande quantité de déchets nucléaires - environ 10 000 m3 de déchets HAVL (Haute Activité à Vie Longue) et 73 500 m3 de déchets MA-VL (Moyenne Activité à Vie Longue) - passez les à la moulinette avant de les mettre en boite. Fermez bien les boites pour les mettre dans d'autres boites. Mettez l'ensemble dans un souterrain. Fermez. Attendez (pas trop longtemps) que la ventilation tombe en panne (après avoir balancé pas mal de radioéléments dans l'atmosphère). Sous l'effet combiné de la chaleur produite par la radioactivité, de la présence de tonnes de bitume et d'hydrogène, le four s'allumera pour une cuisson inextinguible. Une température à incommoder Pluton lui même. La seule question est : Quand ? Qui devra hériter de cette recette infâme ? Nos enfants, nos petits-enfants ? La demi-vie du plutonium, ça fait combien de générations déjà ?
07/09/2017 19:09
cigeo
sans être un "activiste ecolo fasciste" l'expérience de Asse en Allemagne ainsi que celle du Waste Isolation Pilot Plant au états unis me laisse quand même penser qu'un problème technique sera très compliqué à gérer. Le stockage souterrain est peut être la meilleure idée que nous ayons pour nous débarrasser des déchets nucléaires mais elles n'est pas bonne.
07/09/2017 18:09
projet avis ASN sur Cigéo
Ça s'appelle, au moins pour le site géologique, un dossier cadenassé, matelassé.
1) L'enfouissement est obligatoire nous dit d'un petit air navré l'ASN, la réversibilité est "garantie" du fait qu'on ne jette pas tout en vrac en une fois, le site pourra accueillir, et ce qui est prévu, et ce qui ne l'est pas. Génial ! (pour EDF/CEA/Areva).
2) "débat"...internet
2.1. « Observations générales ».
▪ Dans son avis n° 2010-AV-0084, l'ASN a écrit "Enfin, le forage traversant le Trias réalisé au centre de la zone permet de confirmer l’absence de potentiel géothermique exploitable à son aplomb.". Tout le monde sans exception a reconnu que cette affirmation est un faux (originaire de l'IRSN), le potentiel est au moins égal à celui exploité depuis plus de 30 ans en région parisienne (CNE, Geowatt...). Or Le Guide de Sûreté ASN 2008-Bodenez-Rieu-Niel relatif au stockage écrit au point A.2-2.2.1. sur la géothermie que « les sites retenus ne devront présenter d'intérêt particulier de ce point de vue ». Selon les critère ASN ce site de Bure n'est même pas à considérer. Bien des élus radotent que le monde entier nous l'envie notre ASN. "En vrai", celle-ci, s’assoit sur ses propres règlements, depuis longtemps car elle connaît parfaitement ce problème d'un fort potentiel géothermique à Bure depuis au moins janvier 2003 (CLIS de Bure).
▪ Le changement total de méthode de creusement (pour les galeries de circulation), ça ne mérite pas mention ? EDF qui décide lorsque l'Andra a annoncé une estimation de 35 milliards que c'est trop cher et qu'on va te faire ça au tunnelier pour diviser le coût par deux. Pendant 15 ans les conclusions étaient qu'il fallait creuser à la machine à attaque ponctuelle pour ne pas aggraver l'étendue de la EDZ (i.e. la zone endommagée par le creusement) de cette roche si « merdique mécaniquement ». Rayés d'un coup de crayon... pas grave, tout est nickel quand même...
▪ L'argilite s'est écroulée sur un technicien qui est décédé, 2 autres blessés en janvier 2016. Rien n'est sorti du pourquoi l'argilite s'est écroulée sans crier gare. Depuis l'Andra botte en touche à toutes les questions avec un « on ne peut rien dire, une affaire judiciaire est en cours ». Or on est là en plein dans l'exigence du plus gros producteur de déchets nucléaires, EDF, qui veut un tunnelier pour baisser les coût. Cela était partie de l'essai dans la direction la plus pénalisante du point de vue contraintes régionales (et à ce spot simplement un diamètre un peu supérieur au reste du labo pour pouvoir démonter le tunnelier lorsqu'il arriverait, mais d'un moins grand diamètre pourtant que les "alvéoles" MAVL...) tout est arrêté, la populace maintenue dans l'ignorance des ces « petits problèmes internes », l'expérience du nouveau « concept EDF » n'existe même pas, pas grave !
▪ Et l'ASN écrit dans cet Avis provisoire : « acquis une connaissance détaillée », « correctement identifié », « a atteint globalement une maturité technologique satisfaisante ». Avec un « gendarme » pareil, il est bien légitime d'avoir peur.
2.2., Bitumes. Qu'est « le développement à une échelle industrielle d’un procédé assurant la neutralisation de la réactivité chimique des colis » ? Ça implique de s'attaquer au bitume non ? Si c'est le cas, c'est ce qui avait été demandé mais tant de temps de perdu. La CFDT-Marcoule (le prof. Castaing aussi) considérait qu'il fallait d'urgence les reprendre et séparer le bitume des boues. Un rapport de Daniel Rouet (CEA-R-5457, 1988) disait comment, il y a bientôt 30 ans... Cela est vrai pour presque tous des 60 000 fûts de Marcoule, y compris ceux que le CEA a décidé d'envoyer ailleurs qu'avec les MAVL (sans savoir exactement ce qu'il y a dedans). En attendant "en vrai", le CEA est en train de passer ce qui doit être des loques bitumineuses " (rouille, chaleur de Marcoule...) en l'état" dans des surfûts. Or on remarque que l'ASN continue de retenir comme autre solution envisageable aussi qu'on ne change rien aux bitumes en eux-mêmes... on fait quelques arrangements autour... Le possible et son contraire est donc inscrit là.
2.3. Architecture. Coté lobby/élus suppos du lobby, ça y va avec les promesses verbeuses, notamment la « réversibilité ». En vrai, tout est fait dans le sens exactement contraire et pas un mot de ça coté ASN. Dans le schéma Andra de 2001, il y avait 4 galeries parallèles entre les alvéoles, 2 d'exploitation, deux de travaux (Dos. 2001 Argile B, p. 116, 133, 161...), un peu du style WIPP. Il n'y en a plus que deux dans le dernier schéma pour desservir un très grand nombre de galeries perpendiculaires de stockage qui sont d'une très grande longueur (ce dernier point garantissant que l'accès à tout fûts déposés devient très vite exclu). Économie substantielle de galeries pour les producteurs de déchets, on s'arrange avec des faux plafonds... La fuite de ne soit-ce que un seul (!) fût de déchets faiblement radioactif (rien de comparable avec les M-H-AVL inapprochables) au WIPP a montré la problématique d'accès dans du souterrain. Dans l'actuel plan Andra, une fuite dans un faux plafond en situation de problème et l'accessibilité générale peut-être définitivement compromise, un désastre pas du tout exclu de par cette conception. Et tout ça pendant qu'on construit un nouveau réacteur pour produire dans le futur d'autres déchets !
07/09/2017 18:09
Stockage CIGEO en couches géologiques profondes
« Maintenant, il faut décider »
J’approuve le projet CIGEO de stockage des déchets nucléaires de haute activité en couches géologiques profondes.
Depuis ses débuts, l’industrie nucléaire s’est préoccupée du devenir de ses déchets, contrairement à d’autres secteurs industriels qui produisent des déchets toxiques, à durée de vie éternelle, soit dit en passant…
Le stockage définitif des déchets de haute activité a fait l’objet depuis longtemps d’études et de projets dont la réalisation a été trop longtemps différée. Le principe de la préservation de l’environnement par l’interposition de trois barrières étanche est un invariant du référentiel exigent du nucléaire.
La connaissance et la maitrise du sujet ont bien progressé.
Il est grand temps de trancher après plusieurs années d’atermoiement politique.
Seuls une minorité d’activistes ecolo-fascistes d’un nouveau genre s’opposent à ce projet.
Notre démocratie républicaine doit savoir imposer ses décisions.
07/09/2017 13:09
CIGEO
STOP à ce projet pharaonique et très coûteux qui représente plus un risque qu'une solution.
Aucune solution viable existe alors donnons-nous au moins l'opportunité de pouvoir intervenir sur ces déchets en les stockant en subsurface par exemple et sans préempter / pourrir davantage de terres agricoles dont les générations à venir auront plus que besoin.
Le meilleur déchet étant celui qu'on ne produit pas, réfléchissons à comment stopper progressivement cette filière.
07/09/2017 12:09
Projet d'avis de l’Autorité de sûreté nucléaire relatif au dossier d'options de sûreté de CIGEO
J'approuve pleinement le projet d'avis de l'ASN, qui permet à l'ANDRA de continuer les études de conception de l'installation et identifie clairement les points-clés de l'instruction future du dossier de mise en service.
Je tiens à souligner la clarté et la qualité des documents mis à la disposition du public, à l'appui du projet d'avis. Je n'ai évidemment pas d'élément technique à apporter qui puisse compléter ou contredire tout ou partie des documents présentés ! Pour avoir pendant plusieurs années, et encore récemment en 2015, présenté et défendu les dossiers de l'exploitant devant les experts du Groupe Permanent pour les Réacteurs, je connais le très haut niveau d'exigences de ces experts concernant d'une part le respect des principes et des marges de sûreté et d'autre part la complétude des démonstrations à apporter. Je connais aussi la profondeur et la rigueur des analyses et des évaluations effectuées par l'IRSN. C'est pourquoi j'ai pleinement confiance dans l'avis que l'ASN prévoit de formuler. S'agissant d'un avis sur un dossier d'options de sûreté, s'y opposer relève de positions de principe dont le dogmatisme et la stérilité sont affligeants !
J.M. Moroni
Retraité d'EDF
Ancien Directeur du SEPTEN
Ancien Directeur Adjoint "durée de fonctionnement" de la DIN
06/09/2017 16:09
Risques encourus en cas d'incendie après fermeture
A lire tous les commentaires des ingénieurs qui ont œuvrés dans le nucléaire et qui nous garantissent le maximum de sureté avec CIGEO, je pourrais être rassuré mais je ne le suis pas. Pourquoi ? Je n'ai jamais été confiant dans tous les apprentis sorciers qui découvrent une technologie, se l'approprie, et ensuite viennent nous dire que c'est l'unique solution. Moi j'habite pas très loin du site et en cas de problème, je me fais fort de venir chercher tous ces professeurs Tournesol ou Docteurs Mabuse le jour où étant toujours de ce monde il y a un problème, leur faire visiter le site sans protection particulière puisque aucun danger. Stop les commentaires rassurants. Vous n'en savez absolument rien. Se rappeler le WIPP. Qu'arriverait-il si un incendie ou une explosion survenait dans une galerie? La chaleur dégagée va-t-elle modifier les propriétés de la couche d'argile, peut-il s'en suivre une réaction en chaine ? Que va-t-il se passer en surface ? C'est là que je vous emmènerai Messieurs.
04/09/2017 10:09
CIGEO
Le stockage profond est l’option la plus appropriée pour garantir que des déchets radioactifs ne puissent polluer l’environnement et générer un risque radioactif ou chimique pour la population. Nos déchets français de très haute activité existent, sont bien là, et ne proviennent pas uniquement de nos centrales nucléaires : il faut par conséquent s’en occuper proprement, qu’on le veuille ou non : c’est ce que fera CIGEO.
Je fais totalement confiance aux ingénieurs et techniciens de l’ANDRA et de l’industrie nucléaire française (très souvent en pointe dans le monde) pour résoudre les quelques points qui resteront à traiter.
Je suis favorable à CIGEO
03/09/2017 17:09
flamantville et sa cuve
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
31/08/2017 20:08
Je suis favorable à CIGEO
Il est admis par des écologistes de renom que pour contribuer à la préservation du climat, le nucléaire qui ne produit pas de gaz à effet de serre (GES) est une source d’énergie indispensable.
Les 450 réacteurs en fonctionnement ont permis d’éviter l’équivalent de plus 2 ans d’émissions de Gaz à Effet de Serre.
Le nucléaire a été légitimé par le passé, et nos réacteurs resteront encore en service durant de longues années quels que soient les palabres. Il est nécessaire pour produire de l’électricité, pour une utilisation médicale ou militaire.
Il faut donc traiter et stocker les déchets pour ne pas laisser cette charge à nos descendants. CIGEO n’a rien à voir avec une poubelle telle que présentée par les opposants. CIGEO sera un centre de stockage sûr et propre qui garantira le confinement des déchets pendant leur décroissance radioactive même si celle-ci est longue. Les temps géologiques n’ont rien à voir avec la durée d’une vie humaine et là où ils seront stockés, ils auront tout le temps nécessaire pour perdre leur dangerosité.
Je suis convaincu que les solutions techniques adéquates seront développées pour confiner les colis en toute sûreté.
Les contestataires du projet devraient plutôt se préoccuper des nombreux sites où des déchets chimiques dangereux, non biodégradables ont été stockés ou déposés sans étude approfondie, dans des conditions plus que contestables. Eux présentent et présenteront durant des temps extrêmement longs un réel danger pour notre santé et celle de nos descendants, avec des risques irréversibles de pollution…
Je suis pour CIGEO. Je fais confiance à l’exploitant pour son sérieux et à l’ASN pour le contrôle et la validation des options techniques. Il s’agit encore d’un laboratoire, mais je suis sûr que les concepteurs du site sauront répondre à toutes les exigences.
31/08/2017 11:08
Avis favorable à la poursuite de CIGEO, Réserves sur la consultation du public
Je suis ingénieur de formation, j’ai travaillé pendant 42 ans dans l’ingénierie des moyens de production d’électricité thermiques et nucléaires.
Mon avis sur le projet CIGEO lui-même :
- La solution technique de l’enfouissement des déchets dans une roche stable et étanche est la bonne, et les experts de l’AIEA confirment finalement les avis maintes fois répétés des experts français sur le sujet
- L’argilite présente à Bure présente les bonnes caractéristiques d’étanchéité, de stabilité et de longévité ; le site lui-même est adapté et donne les bons degrés de liberté pour une conception des installations de stockage en toute sûreté
- Il n’y a pas de raison technique valable de préférer le principe d’un stockage en subsurface
- Et il y a encore moins de raison de préférer garder les déchets en surface, sauf à vouloir pouvoir continuer à affirmer que « le nucléaire c’est dangereux puisqu’on ne sait pas gérer les déchets »
Je serais quant à moi plus tranquille si j’étais sûr que tous les déchets dangereux sont traités (ou ont été traités) avec autant de sérieux que les déchets nucléaires. N’oublions pas que les déchets chimiques, les métaux lourds et autres poisons comme l’arsenic, le mercure, … aboutissent dans des décharges, certes contrôlées, mais dont la sûreté et la pérennité vois à vis des générations futures fait pale figure par rapport à celle de CIGEO.
Donc OUI à la poursuite du projet CIGEO, comme le propose l’ASN, avec un contrôle de l’Etat (tutelle des Producteurs de Déchets qui financent le Projet) pour être néanmoins sûr que l’ANDRA ne dépense pas plus que ce qui est nécessaire.
Mon avis sur le processus de consultation du public : je reproduis ci-après ce que j’ai déjà écrit à l’occasion de la consultation sur la cuve de l’EPR ; même si le sujet technique est différent, on est néanmoins sur le même sujet de fond : le recours au nucléaire civil, les avantages qu’il procure (lutte contre le changement climatique, économie, autonomie) et les risques qu’il représente (accidents et déchets).
« Je suis très intéressé et curieux de savoir comment l’ASN va en exploiter les résultats. En tout cas, à lire quelques-unes des réactions, il va falloir faire pas mal de tri pour écarter toutes les réactions épidermiques et/ou hors sujet. J’imagine que la question (ce que l’on peut tirer d’une telle consultation) est bien connue : on voit tellement, sur les sites d’information, de blogs dans lesquels les citoyens se défoulent que le phénomène a sûrement déjà été analysé par des tas d’experts en communication, mesure d’opinion et sciences politiques. On voit bien que les prises de position exprimées ici concernent très souvent l’un au moins des trois sujets majeurs suivants : la politique énergétique de la France, la lutte contre le changement climatique, la façon dont la Nation garantit la Sûreté Nucléaire vis-à-vis de ses citoyens, et pas le vrai sujet de la consultation à savoir le bien-fondé de l’expertise qui a conduit à l’avis de l’ASN. Est-ce que ces trois sujets se traitent via un blog, alors qu’ils ont déjà fait l’objet de processus démocratiques autrement plus sérieux : des débats publics, des enquêtes publiques, des politiques nationales (PPE et autres), des lois (POPE, TSN, Déchets, …) ?
Pour ma part, je demande que, à l’issue de cette consultation, une analyse de son bien-fondé soit menée avec soin. Je considère en effet qu’il y a toujours une dissymétrie importante entre ceux qui s’emploient à faire peur et ceux qui s’emploient à justifier, la tâche des premiers étant ô combien plus facile. Un exemple actuel à l’appui de cette affirmation : la vaccination, qui a sauvé tant de vies, et qui continue à le faire, mais dont aujourd’hui tout une frange de notre société dit tant de mal sans être tenue d’étayer scientifiquement sa position. L’ASN a été créée pour garantir la sûreté nucléaire en toute transparence, pas pour la sous-traiter aux blogueurs ou aux anti-nucléaires experts autoproclamés.
A qui confier cette analyse a posteriori ? Pas à l’ASN qui a trop peur d’être désavouée par les opposants au nucléaire et qui multiplie les gages de transparence/consultation en oubliant qu’elle doit œuvrer pour le bien de tous et pas seulement pour le lobby antinucléaire. Cela devrait plutôt être demandé à un organisme ayant autorité sur la question « Science et Société ». Par exemple l’Académie des Sciences Morales et Politiques. »
31/08/2017 11:08
Avis favorable à la poursuite de CIGEO, Réserves sur la consultation du public
Je suis ingénieur de formation, j’ai travaillé pendant 42 ans dans l’ingénierie des moyens de production d’électricité thermiques et nucléaires.
Mon avis sur le projet CIGEO lui-même :
- La solution technique de l’enfouissement des déchets dans une roche stable et étanche est la bonne, et les experts de l’AIEA confirment finalement les avis maintes fois répétés des experts français sur le sujet
- L’argilite présente à Bure présente les bonnes caractéristiques d’étanchéité, de stabilité et de longévité ; le site lui-même est adapté et donne les bons degrés de liberté pour une conception des installations de stockage en toute sûreté
- Il n’y a pas de raison technique valable de préférer le principe d’un stockage en subsurface
- Et il y a encore moins de raison de préférer garder les déchets en surface, sauf à vouloir pouvoir continuer à affirmer que « le nucléaire c’est dangereux puisqu’on ne sait pas gérer les déchets »
Je serais quant à moi plus tranquille si j’étais sûr que tous les déchets dangereux sont traités (ou ont été traités) avec autant de sérieux que les déchets nucléaires. N’oublions pas que les déchets chimiques, les métaux lourds et autres poisons comme l’arsenic, le mercure, … aboutissent dans des décharges, certes contrôlées, mais dont la sûreté et la pérennité vois à vis des générations futures fait pale figure par rapport à celle de CIGEO.
Donc OUI à la poursuite du projet CIGEO, comme le propose l’ASN, avec un contrôle de l’Etat (tutelle des Producteurs de Déchets qui financent le Projet) pour être néanmoins sûr que l’ANDRA ne dépense pas plus que ce qui est nécessaire.
Mon avis sur le processus de consultation du public : je reproduis ci-après ce que j’ai déjà écrit à l’occasion de la consultation sur la cuve de l’EPR ; même si le sujet technique est différent, on est néanmoins sur le même sujet de fond : le recours au nucléaire civil, les avantages qu’il procure (lutte contre le changement climatique, économie, autonomie) et les risques qu’il représente (accidents et déchets).
« Je suis très intéressé et curieux de savoir comment l’ASN va en exploiter les résultats. En tout cas, à lire quelques-unes des réactions, il va falloir faire pas mal de tri pour écarter toutes les réactions épidermiques et/ou hors sujet. J’imagine que la question (ce que l’on peut tirer d’une telle consultation) est bien connue : on voit tellement, sur les sites d’information, de blogs dans lesquels les citoyens se défoulent que le phénomène a sûrement déjà été analysé par des tas d’experts en communication, mesure d’opinion et sciences politiques. On voit bien que les prises de position exprimées ici concernent très souvent l’un au moins des trois sujets majeurs suivants : la politique énergétique de la France, la lutte contre le changement climatique, la façon dont la Nation garantit la Sûreté Nucléaire vis-à-vis de ses citoyens, et pas le vrai sujet de la consultation à savoir le bien-fondé de l’expertise qui a conduit à l’avis de l’ASN. Est-ce que ces trois sujets se traitent via un blog, alors qu’ils ont déjà fait l’objet de processus démocratiques autrement plus sérieux : des débats publics, des enquêtes publiques, des politiques nationales (PPE et autres), des lois (POPE, TSN, Déchets, …) ?
Pour ma part, je demande que, à l’issue de cette consultation, une analyse de son bien-fondé soit menée avec soin. Je considère en effet qu’il y a toujours une dissymétrie importante entre ceux qui s’emploient à faire peur et ceux qui s’emploient à justifier, la tâche des premiers étant ô combien plus facile. Un exemple actuel à l’appui de cette affirmation : la vaccination, qui a sauvé tant de vies, et qui continue à le faire, mais dont aujourd’hui tout une frange de notre société dit tant de mal sans être tenue d’étayer scientifiquement sa position. L’ASN a été créée pour garantir la sûreté nucléaire en toute transparence, pas pour la sous-traiter aux blogueurs ou aux anti-nucléaires experts autoproclamés.
A qui confier cette analyse a posteriori ? Pas à l’ASN qui a trop peur d’être désavouée par les opposants au nucléaire et qui multiplie les gages de transparence/consultation en oubliant qu’elle doit œuvrer pour le bien de tous et pas seulement pour le lobby antinucléaire. Cela devrait plutôt être demandé à un organisme ayant autorité sur la question « Science et Société ». Par exemple l’Académie des Sciences Morales et Politiques. »
Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASN ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 10/06/2024