Projet de décision de l’ASN autorisant la mise en service et l’utilisation de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB 167)

Dans les années 1960/1970 un de mes collègues et ami a rédigé une thèse d'ingénieur-docteur sur le sujet de l'évolution de la température de transition ductile-fragile de l'acier des cuves des réacteurs à eau sous-pression soumis au bombardement neutronique. Nous étions dans le service d'études des protections de piles (SEPP) du CEA au sein de la direction des piles atomiques dirigée par Jules Horowitz. Donc il y a maintenant plus de 50 ans que ce sujet est à l'ordre du jour. Je suppose que l'expérience acquise lors du fonctionnement des 58 réacteurs actuellement en service, du fait notamment des mesures réalisées sur les éprouvettes d'acier disposées autour des cuves, a permis que les connaissances en la matière s'affinent sérieusement. Et donc je fais confiance à l'ASN, qui s'appuie sur les analyses de l'IRSN, pour le jugement qu'elle porte sur la situation spécifique de l'EPR de Flamanville et la décision qu'elle prend d'autoriser son démarrage assortie des prescriptions techniques adéquates pour la sûreté de l'installation. Je suis convaincu que sans le développement du nucléaire il est absolument impossible de lutter efficacement contre les émissions de CO2 dans l'atmosphère. La France peut être citée en exemple dans le domaine et ceci est le résultat du travail de chercheurs, ingénieurs, techniciens depuis des décennies, encadrés par une orientation politique qui a été longtemps sensée et courageuse, dans le cadre d'un service public qui s'est avéré particulièrement efficace et dont je souhaite la pérennisation. C'est sur ce dernier point qu'il me paraît judicieux que le public oriente ses pressions pour qu'EPR soit un succès durable et de sûreté exemplaire.

La filière des réacteurs EPR (initialement European Pressurized Reactor, devenu «Evolutionary» Power Reactor mais dont la technologie n’a précisément rien de révolutionnaire) avait pour but d’être une vitrine industrielle du « savoir-faire » français.
Illusion perdue, quand on connaît : 1°) les sommes à rallonge (11 milliards €) investies depuis 2007 dans la fabrication toujours inachevée de l’EPR de Flamanville ; 2°) les retards à répétition dans sa réalisation (qui devait durer 5 ans) ; 3°) une accumulation de malfaçons constatées depuis 10 ans sur des parties essentielles de l’installation (radier, cuve, couvercle, échangeurs) ; 4°) l’impossibilité de le faire fonctionner à sa puissance nominale compte tenu de tous ces défauts.
Ces anomalies, connues pour certaines depuis 2007 ont été dissimulées et n’ont finalement été révélées à l’ASN qu’en 2015, à tel point que l’ASN en est à sa deuxième consultation publique pour décider de sa mise en service. Un énième report à fin 2019 est la conséquence de soudures défectueuses. Le remplacement du couvercle de la cuve serait obligatoire au bout de 7 ans d’utilisation. De plus, les multiples irrégularités constatées à l’usine du Creusot ne concerneraient pas que l’EPR de Flamanville.
Résultat : le 1er EPR conçu par Areva à pouvoir fonctionner dans le monde ne l’a pas été en France mais en Chine, bien que sa fabrication ait débuté après celle de Flamanville, ce qui est un comble.

La filière électronucléaire française conçue dans les années 70 était basée sur le tout-électrique. Non content de monopoliser la production électrique en France, l’État veut à tout prix exporter cette technologie dans le monde (Chine, Finlande, Royaume-Uni, Inde...) alors qu’elle ne la maîtrise absolument plus. La mode du tout-électrique qui s’est reportée des chauffages vers les véhicules (déclarés « propres » alors qu’ils ne font que délocaliser la pollution) va conduire à nous rendre de plus en plus dépendants des pays asiatiques (principaux exportateurs de batteries et de métaux rares).

La poursuite du programme électronucléaire ne peut se faire qu’au détriment du déploiement des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des économies d’énergie. Pour exemple : la première et seule usine de production d’hydroliennes (énergie marine) à Cherbourg vient de fermer ses portes 1 mois après son inauguration, avant même d’avoir pu produire un seul exemplaire, faute de soutien public et pour cause de « non rentabilité » économique. De même, beaucoup trop peu d’efforts sont consacrés au développement des biocarburants lignocellulosiques (2ème génération).
Un rapport de l’ADEME, publié en 2016 et enterré dès sa sortie, présentait une étude prospective détaillée de la faisabilité d’un mix électrique 100 % renouvelable à l’horizon 2050. Mais la volonté politique de mise en oeuvre d’un tel projet se heurtait à un lobby extrêmement puissant.
La production d’électricité d’origine nucléaire est peu émettrice de CO2 mais elle n’est pas renouvelable et génère de nombreux déchets radioactifs. Elle n’est pas non plus compatible avec le changement climatique. En effet elle se trouve en grande difficulté lors des pics de chaleur (refroidissement par les cours d’eau) ou des épisodes météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations) pendant lesquels les centrales doivent être mise à l’arrêt.

La France a promulgué une Loi de transition énergétique en 2015, avec un calendrier très précis qu’elle s’apprête à ne pas respecter.
En effet le gouvernement, par la voix de N. Hulot a annoncé que l’objectif de réduction à 50 % en 2025 de la part du nucléaire dans la production électrique sera purement et simplement balayé dans la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie (or on ne peut pas abroger un article de loi par un simple décret).
De fait aucune centrale n’a pour l’instant été fermée et aucune ne le sera tant que l’EPR n’aura pas démarré (ce qui est une inversion du projet de loi initial où aucune nouvelle centrale ne devait entrer en service avant la fermeture préalable de réacteurs d’une capacité équivalente).

Le plafonnement prévu de la production d’origine nucléaire prévu par la loi semble en réalité s’être transformé en une production « plancher ». Pire : un récent rapport tenu « secret défense » recommande de construire 6 autres réacteurs type EPR à partir de 2025, dans le seul but d’éviter une « perte de compétence » de la France dans le nucléaire civil et militaire.
Par ailleurs, la France est toujours loin d’atteindre les 23% de la consommation finale en énergies renouvelables d’ici 2020, pour être conforme avec la Directive européenne.
Quant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre également prévue par la loi, elles sont reparties à la hausse ces 2 dernières années, malgré le maintien de nos capacités électronucléaires, ce qui indique que les moyens consacrés à la diversification des sources d’énergie sont notoirement insuffisants.

En matière de compétitivité économique, le prix réel du kWh d’origine nucléaire a été largement sous-estimé car il ne prend pas en compte l’ensemble des frais de mise à niveau (grand carénage post-Fukushima), de stockage des déchets à long terme et de démantèlement des réacteurs en fin de vie, sans même parler du coût inimaginable d’un seul accident majeur (risque non couvert par les assurances). Rappelons que de nombreuses centrales sont situées à moins de 50 km de grandes villes françaises, y compris dans des zones sismiques.

EDF n’a jamais réussi à mener à terme un seul démantèlement d’installation nucléaire (la déconstruction des centrales de 1ère génération a été reportée d’un siècle).
Un réacteur est prévu pour fonctionner 1/2 siècle, alors que ses déchets devront être gérés pendant au moins 1000 siècles (sans compter les risques de détournement de matières fissiles).

Conclusion : il est aberrant de ne raisonner qu’à court terme et de s’entêter à persévérer dans une impasse technologique qui a fait la preuve de sa dangerosité et de son incapacité à répondre durablement aux besoins tout en préservant la sécurité des générations futures. Un ouvrage de ce type n’a pas droit à l’erreur pour la qualité de sa réalisation.
La réponse est NON à la mise en service d’un EPR dont les défauts ne se limitent pas à la cuve, et qui ouvrirait la voie à la construction d’autres EPR. La France doit se mettre en conformité avec la loi de 2015 et montrer l’exemple d’une transition énergétique réussie, passant par la maîtrise et le stockage des énergies intermittentes.
OUI à la fermeture progressive de tous les réacteurs nucléaires et à leur remplacement par des énergies alternatives, en prouvant aux pays émergents tentés par le recours hasardeux au nucléaire qu’un autre choix est envisageable.

La validité d'une décision technique ou scientifique dépend-t-elle de l'opinion publIque?
Il est convenu que 2+2 = 4. Si l'opinion publique, manipulée comme elle l'est sur le dossier énergétique, considère que NON, et affirme que 2+2 =5, faut-il lui donner raison, même si l'intérêt général commande maintenir que 2+2 est bien égal à quatre? Evidemment non!!
Cette consultation ASN sur un sujet éminemment technique, dont la maîtrise ou l'analyse critique appartient à un nombre limité d'experts, s'apparente à un détournement des institutions, au titre d'une loi et d'une réglementation imbéciles.
Le bon fonctionnement de notre démocratie exige que sur ce genre de question, on fasse confiance aux experts de l'ASN, de l'IRSN, d'EDF, Orano, etc.. qui ont épluché le dossier sous tous ses aspects, de façon contradictoire.
Sans hésiter : OUI, le projet de décision est bon. Flamanville doit démarrer aussitôt que possible!

L'évolution technologique, c'est bien ?
Pas toujours.
Il y a des cas de figure où c'est OUI : dans le médical, les communications...
Il y a des cas de figure où c'est NON : bombe atomique, bazooka...
Il y a des cas où ne sait pas encore, ou alors il y a du bien et du mauvais.

C'est exactement le cas pour l'EPR : beaucoup de qualités, beaucoup de défauts.
La qualité la plus évidente semble être sur la quantité d'énergie produite... Mais est-ce vraiment une qualité ? Ou alors faudrait-il plutot opter pour diminuer la consommation en général ? Bonne question...
Le défaut le plus évident est le risque encouru. A priori, il y a un "faible" risque statistiquement (à discuter) mais conséquence énorme. Veut-on d'un Three Miles Island ? D'un Tchernobil ? D'un Fukushima ? Moi NON !

Quant à discuter de ce "faible" risque, est-il si faible que ça ? Quand on compte le nombre d'erreurs, de mensonges et dissimulations survenus dans la construction, on a le droit de ne pas en être si sûr que ça. Sous-traitance à plusieurs niveaux. Mensonges dans les relevés de controles qualité. Problèmes relevés et ignorés/maquillés.

Bref, au vu de ces nombreux problèmes, je dis clairement que le risque est trop élevé, il faut dire NON.

Le problème des compositions en carbone des aciers a déjà fait l'objet d'expertises de grande qualité, et les défauts repérés par rapport à la norme ont été jugés sans danger pour un fonctionnement pour une durée limitée. Il peut donc paraître étrange de demander un avis sur un problème d'une telle technicité au public. Cela n'aboutit qu'à réveiller les vieux automatismes sur ce sujet, sans que le sujet scientifique puisse être abordé.

J'ai néanmoins une observation. N'étant pas du sérail, et n'ayant peut-être pas eu le temps de lire l'abondante littérature jointe au dossier, je suis surpris de n'avoir vu aucune référence à l'irradiation-certainement variable- que subissent vraiment les diverses régions de la cuve, afin d'estimer la dangerosité à long terme de ce type de défaut. Il se trouve que le fabricant a lui-même signalé ce défaut, et en la circonstance, il a montré que son travail n'était pas "opaque". Il me semble qu'une réponse "graduée" à ce type de situation, qui ne gènerait et ne retarderait pas le démarrage de l'EPR aurait été bienvenue.

J'ai eu l'occasion de discuter avec des responsables de centrales, et ils m'ont dit les problèmes que leur posait la nécessité où ils se trouvent d'attendre le feu vert de l'ASN pendant des semaines voire des mois après une réparation. Je me demande si la pléthore de personnel de l'ASN n'est pas cause de ces retards. Je vois dans mon activité universitaire le temps de rotation des dossiers dans les bureaux du ministère, et cela m'inspire quelque réflexion...

On peut penser que la sécurité n'a pas de prix, mais des décisions rapides me semblent répondre aussi à un critère d'efficience.

A la lecture des conclusions de la demande d’autorisation relative à la mise en service et à l’utilisation d’un équipement sous pression nucléaire n'ayant pas satisfait à l'ensemble des exigences des articles L. 557-4 et L. 557-5 du code de l'environnement et de l’annexe I de l’arrêté du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaire.
Cuve destinée à l’EPR de Flamanville 3 :

5 – Conclusion sur le fait que les risques sont suffisamment prévenus ou limités
Framatome au travers de la note de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve de FA3
figurant en annexe 3 a démontré l’absence de risque de rupture brutale de la cuve quelles que soient
les situations de fonctionnement.
Framatome s’est attaché dans toutes les étapes du dossier à introduire des conservatismes qui ont
été confirmés lors du Groupe Permanent du 27 juin 2017 ; conservatisme du défaut (dimension et
orientation) pris en considération dans les calculs, conservatisme des transitoires, et conservatisme
des règles de transposition des résultats des calottes sacrificielles vers les calottes de Flamanville 3.
Framatome rappelle que la marge vis-à-vis du risque est constitué, des coefficients de sécurité
codifiés (RCC-M) pris en compte dans les calculs, des conservatismes décrits ci-avant et enfin de la
marge du résultat par rapport au critère tel que décrit dans la conclusion de la note de justification
reprise au § 1 de cette annexe.
Le fait d’exclure le risque de rupture brutale des calottes de cuve, permet d’exclure les scénarios
d’accident, initiés au niveau des calottes qui pourraient conduire à un relâchement brutal d’énergie
et/ou à un relâchement de matière radioactive, permettant ainsi d’exclure des conséquences réelles
ou potentielles vis-à-vis de la protection des intérêts mentionnés aux articles L.593-1 et L 557-1 du
code de l’environnement, à savoir la sécurité, la santé et la salubrité publiques, ainsi que la protection
de la nature et de l'environnement.

il y a tout lieu d’être tout à fait confiant dans les caractéristiques de ces aciers qui répondront à la haute exigence d’exclusion de rupture.

La description des différents essais qui ont été réalisés sur les pièces sacrificielles démontre leur exhaustivité, avec la mise en œuvre des plus récentes méthodes d’évaluation de la structure des masses.
Cependant, il est affligeant de lire les nombreux commentaires demandant la condamnation de ce monument de technologie pour lequel des annonces hasardeuses en terme de délais et de coûts font qu’aujourd’hui il est banni en des termes qui n’ont rien ni de technique ni de tangibles. Ce ne sont que pures allégations, souvent mensongères.

Ce paragraphe, par exemple, m’a fait bondir :
Contribution du Groupe Normandie Écologie – EELV (extrait)
Ensuite, comment un pays endetté comme la France peut-il trouver tous les six mois plusieurs millions d’euros pour atteindre en sept ans plus de sept milliards d’euros de surcoûts sans passer par un débat parlementaire et sans qu’aucun parlementaire n’ose poser la question de la nomination d’une commission d’enquête sur le surcoût de la construction de l’EPR ? Comment un pays endetté comme la France peut-il trouver tous les six mois plusieurs millions d’euros pour atteindre en sept ans plus de sept milliards d’euros de surcoûts sans que la population ne puisse savoir si le budget concerné par ces augmentations répétées sera reporté sur ENEDIS, EDF, AREVA, le budget de la France ?

On peut ajouter cette question : comment un pays endetté comme la France peut-il se permettre de sacrifier un outil tel que Fessenheim, rien que pour l’idéologie ? Il faudrait plutôt retourner l’arme de la Commission Parlementaire (ou d’enquête), vers les renouvelables et les coûts faramineux de leur subventionnement qui lui, est directement pioché dans les poches du contribuable. EDF n’a jamais reçu un kopeck de l’état, au contraire, elle rémunère fort bien son actionnaire principal, elle est tenue de racheter le courant EnRi à prix d’or et de vendre une partie de sa production nucléaire à ses concurrents un à prix dérisoire (ARENH) !

Démarrons notre EPR et qu’il suive la trajectoire de celui qui est devenu son aîné, voire sa référence, TAISHAN. Que l’on constate le plus vite possible ses performances. Que ceux qui le déclarent dangereux en soient pour leurs frais. L’ASN a tous les moyens de déclarer les aptitudes de cette installation, et EDF de les prouver.
Quant au couvercle, j’espère que nos ingénieurs parviendront à trouver l’instrument de scrutation qui permettra de prouver sa bonne tenue mécanique, même si un autre couvercle est en commande. Il est temps que nos dirigeants prennent leurs responsabilités et affirment haut et fort que le nucléaire, source fiable et pilotable, reste indispensable à notre indépendance énergétique, et que ce n’est pas notre production d’électricité qui est émettrice de CO2. Lorsqu’un rapport sérieux démontre qu’il faut prévoir mettre en chantier 6 EPR, il doit être suivi d’effet sans tergiverser. Batifoler autour du nombre de réacteurs à arrêter selon un échéancier est pure utopie. Personne n’est en mesure de savoir ce que sera la consommation d’électricité dans un avenir proche ou lointain. Je ne crois pas que demander au parlement de définir la politique énergétique de la France soit la meilleure idée, c’est une approche beaucoup trop technique. Que les parlementaires s’accordent déjà à donner à manger à tout le monde, ou à défaut, souffler sur les éoliennes lorsque Eole fait grève.

Le groupe d'experts chargés d'émettre un avis sur l'anomalie de concentration de carbone de la cuve de l'EPR de Flamanville n'a pas pu émettre un avis unanime. Je suis surpris que l'avis des deux experts minoritaires ne soit pas davantage partagé à l'intérieur de ce groupe et je m'en inquiète.
Sans reprendre l'argumentaire de ces deux experts, je m'inquiète particulièrement des propos minimisant les risques encourus du fait des dispositions de suivi en service. N'étant pas un expert mais préoccupé pas les nombreuses questions (sans réponse) de sécurité nucléaire je suis amené à me documenter régulièrement depuis de nombreuses années ; ce qui m'amène à constater des répétitions d'incidents, leur expansion et, en parallèle, l'excès de confiance affiché de certains personnels du nucléaire. En ajoutant à cela la prise en compte du facteur humain, le renouvellement des prestataires de service, l'obsolescence des matériaux et les effets pervers de la pression économique etc ; je demande donc à l'ASN de ne pas autoriser la mise en service et l'utilisation de la cuve de l'EPR de Flamanville.

Il est hors de question d'accepter la mise en service d'un équipement ne répondant pas strictement aux préconisations dans un domaine aussi exigeant que le nucléaire. Un incident dans ce secteur d'activité a des conséquences telles qu'on ne peut pas se permettre la moindre approximation. Et au vu du nombre d'approximations ( voire de falsifications) concernant la construction de l'EPR, la mise en service de cet équipement constituerait une aberration, tout comme la poursuite de la production d'électricité nucléaire. Ce mode de production est dépassé et engage encore plus notre pays dans une impasse, alors que le coût de ce mode de production ne justifie plus sa poursuite et que nous ne savons toujours pas comment se débarrasser réellement des déchets. De plus, la déliquescence de ce secteur pose de réels problèmes de sécurité.

Pourquoi NON : 1- il y a des risques qui existent sur la fiabilité de cet ouvrage ; un accident pourrait avoir des conséquences terribles (rappelons nous ce qui s'est passé au Japon). 2- mettre en route obligera un jour d'arrêter cette centrale (à la fin de sa vie) - déjà aujourd'hui on ne sait pas quoi faire et comment faire de nos actuelles centrales pour les arrêter et les démanteler alors ne mettons pas qqc en route qui sera un fardeau pour les générations futures! 3- plus on s'imposera d'être moins dépendant du nucléaire plus des gens tenteront et trouveront des moyens de fabriquer e l'énergie autrement et de manière propre
Alors encore, non, non et non