Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Un réacteur nucléaire supplémentaire : gouffre financier d’une politique économique inadaptée aux changements climatiques , consommatrice à outrance d’une eau raréfiée réchauffée. Inacceptable, illogique, dangereux…….

Il faut absolument préserver la ressource en eau, sa biodiversité indispensable au vivant

Le dossier ne possède toujours pas l’avis obligatoire de l’Autorité Environnementale cependant qu’ EDF ne peut pas assurer la gestion ,acceptable , d’une industrie ni saine, ni propre, ni renouvelable, ni adaptée à l’urgente nécessité de solutions actuelles

L'EPR est un gouffre financier.

Il n'assure pas l'"indépendance énergétique de la France", puisqu'il faut importer le combustible.

Il a été mal conçu, mal construit. On sait depuis des années qu'il faudra remplacer à très court terme des éléments défectueux et extrêmement onéreux.

Il représente un danger pour notre avenir. Il va produire des déchets dont nous ne savons que faire.

Il est le résultat d'une politique énergétique absurde et mensongère.

Manque total de transparence d'un bout à l'autre du projet. Pas d'expertise indépendante.

Outre le fait que cet EPR a cumulé les malfaçons non corrigées pour les plus graves (pour mémoire: défaut dans la maçonnerie, cuve et couvercle non conforme au cahier des charges, etc.).

L'EPR chinois a révélé un défaut de conception de la cuve qui crée des surchauffes avec dégagements de gaz radioactifs. La cuve ayant été construite sur le même modèle que celui de Flamanville, il y a fort à parier que le problème chinois se retrouvera sur cet EPR.

Contrairement à ce qu'EDF prétend sur la base d'une extrapolation douteuse, l'EPR ne résisterait pas à la chute d'un avion de ligne.

Cet EPR est donc à mettre au musée des incompétences de la filière nucléaire.

Je voudrais rappeler que le Soleil offre gratuitement et pour au minimum 1 milliard d'années huit mille fois l'énergie que les humains sont capables de gaspiller sur terre. Il le fait sans risque d'explosion qui rayerait plus qu'un département.

J'ai écrit un livre à ce sujet, basé sur les données officielles du/des gouvernement/s et sur les principes de base de calculation technique. J'y aborde aussi la problématique de l'intox véhiculée par les pronucléaires pour fausser le débat de la transition énergétique.

Ce livre: l'Impasse nucléaire, disponible sur Amazon.

Le réchauffement climatique impose plus que jamais de produire une énergie décarbonée. Les besoins élevés de notre société et de notre économie exigent que celle-ci soit abondante et pilotable. Le souci de la préservation de l'environnement, de la biodiversité, de nos paysages et du bien-être des hommes justifie qu'elle soit concentrée territorialement.

Le nucléaire réunit tous ces critères.

Le haut degré de sûreté en France, la gestion raisonnée de ses déchets, la prise en compte du changement climatique dans la gestion de ses installations, les perspectives de recherche sur le nucléaire de 4e génération ou sur la fusion, plaident pour la pérennisation de cette énergie.

Si la construction de l'EPR de Flamanville a connu des déboires liés aux aléas de construction de tout prototype, mais aussi aux signaux négatifs que nos gouvernants ont donné à cette filière conduisant à une déstabilisation de son tissu industriel et à une perte des compétences, les retours d'expérience de celle-ci profiteront à la construction en série des suivants.

Avis favorable à la mise en service de cet EPR sous réserve que la sûreté nucléaire en France soit maintenue au plus haut niveau d'exigence.

Voici pour moi les 3 principales raisons pour lesquelles je m'oppose à la mise en service de ce réacteur :



1 faible capacité d’EDF à entendre réserves et remarques qui lui sont adressées.



2 récapitulons les écarts, incidents et accidents qu’a connus l’EPR en lien avec la sûreté nucléaire pendant sa phase de construction et d’expliciter les mesures prises pour y répondre, en particulier pour ce qui concerne la cuve du réacteur.



3 la nature même des informations présentées au public. Dans chaque volume des données font défauts.



Au fiasco industriel fait suite un fiasco démocratique après la validation pour le moins surprenante de la cuve de ce réacteur.



Comment dans ses conditions envisager une relance de la filière nucléaire ?

D’une manière générale, je me range globalement sur l’avis émis dans cette rubrique par GLOBAL CHANCE. Certains points méritent en effet d’être approfondis avant l’autorisation de première mise en service du réacteur EPR DE Flamanville 3. En particulier, s’agissant du problème de fissuration sous contrainte récemment découvert sur les circuits RIS de bon nombre de tranches du parc nucléaire et pour lequel la cause initiatrice ne semble pas vraiment avoir été trouvée, il apparait quand même que l’isométrie des lignes pourrait jouer un rôle. Dans ce contexte, n’aurait-il pas été opportun d’étudier de manière approfondie le rôle de la stratification en fonctionnement des lignes RIS, elle-même étroitement liée au tracé de ces lignes ?

Un autre point me préoccupe aussi, compte tenu de l’actualité de guerre en Ukraine : l’accent a été mis de nombreuses fois dans les médias sur le risque de catastrophe lors de l’envoi de missiles russes sur les bâtiments réacteurs (ou autres bâtiments abritant du combustible nucléaire) de la centrale nucléaire de Zaporijia très semblables à ceux de nos tranches 900. Lorsque des spécialistes ont été interrogés sur ce point par les médias, ils ont précisé que ces bâtiments réacteurs (jouant le rôle de 3ième barrière) sont extrêmement résistants à ce type d’agression, car constitués de béton armé précontraint de 1 mètre d’épaisseur et doublés d’une peau interne d’étanchéité en acier. De plus leur conception prend en compte la chute d’un petit aéronef de l’aviation commerciale ou la chute d’un avion militaire. Donc le risque que le niveau radioactivité autour de la centrale puisse sensiblement augmenter suite à un tir de missile est jugé très faible.

Mais à y regarder de plus près :

La vitesse d’impact des aéronefs prise en compte dans les études est de 100 m/s, soit 360 km/h.

Par ailleurs deux aspects ont été étudiés :

- La perforation du béton au point d’impact.

- L’ébranlement du bâtiment suite à l’impact (en termes de « spectres de plancher » analogues à ceux d’un séisme).

Le raisonnement relayé par les spécialistes dans les médias à propos de Zaporijia me paraît très optimiste.

En effet rappelons par exemple qu’un missile de croisière russe de type KALIBR KH-55, si il était lancé sur le BR de Flamanville 3 depuis la base russe de Kaliningrad devra parcourir une distance inférieure à 1800 kilomètres ce qui est bien couvert par sa portée (jusqu’à 2600 kilomètres).

La vitesse d’impact qui est la vitesse en phase terminale de ce type d’engin est de l’ordre de 1000 km/h, donc beaucoup plus élevée que celle prise en compte dans les études…Et c’est sans compter la charge explosive du missile, dont on sait que certains d’entre eux peuvent percer des mètres de béton !

Je suis résolument pour le nucléaire civil en France et convaincu que c’est la solution au défi énergétique de ce pays pour les années à venir.

Mais il convient de bien informer le public sur tous les risques potentiels (même ceux très peu probables) et leur conséquences…En période de guerre « aux portes de l’Europe » comme c’est le cas aujourd’hui, le risque associé à ce type d’agression externe n’est plus suffisamment faible pour ne pas l’étudier. On peut tenter de s’en prémunir en installant autour du site des batteries de missiles sol-air capable de les intercepter … à moins qu’ils ne soient hypervéloces.

Ceci doit figurer dans le rapport de sûreté car l’actualité évolue…c’est mon avis !

EDF n'a tenu à ce jour aucun compte des remarques, des alertes, et des oppositions innombrables des citoyennes comme des scientifiques.

EDF se devrait pourtant de récapituler les écarts, incidents et accidents qu’a connus l’EPR en lien avec la sûreté nucléaire pendant sa phase de construction, et d'expliciter les contre mesures prises pour y répondre, en particulier pour ce qui concerne la cuve du réacteur.

La nature même des informations présentées au public sont inacceptables : dans chaque volume du dossier de nombreuses données font défauts.

L'EPR est un fiasco industriel et financier : un danger écologique permanent.

EDF doit se reconvertir d'urgence dans les énergies renouvelables non nucléaires : notre avenir énergétique et notre propre survie en dépendent !

Après avoir englouti près de 15 milliards d'€ (avec cet argent combien de bâtiments rénovés et d'installations d'énergie renouvelable ?), l'EPR de Flamanville reste une machine défectueuse : Les bétons des radiers plein de malfaçons, les soudures défectueuses et le couvercle qui d'après l'ASN devrait être changé (je n'ai toujours pas compris comment on peut changer un couvercle de cuve sur un réacteur démarré)



Arrêtons de rafistoler cette "bouilloire" et déclarons immédiatement ce chantier "clos" et interdisons le chargement du combustible.

Arrêtons de dépenser encore des milliards (alors que la France s'enfonce doucement mais surement dans la précarité sociale et énergétique), cela nous évitera de maintenir des gouvernements dictatoriaux dans les pays exportateurs d'uranium, des déchets ingérables,des fuites voire pire encore

Faut-il rappeler les accidents de Saint Laurent des Eaux ?

Bernard

- parlons d’écologie ..

Un réacteur nucléaire en service de plus, ce sont des rejets chimiques et radiologiques dans l’environnement. Je suis contre = Il faut arrêter tout rejet de substances dans l’air, dans l’eau et dans les sols.

- parlons d’argent ..

Le réacteur a déjà coûté beaucoup trop cher (près de 19 milliards selon la Cour des comptes) pour que l’électricité produite puisse être un jour rentable => autant arrêter cette gabegie financière maintenant. Là aussi je suis CONTRE.

- parlons du mix énergétique français ..

Comme le montrent de nombreux scenarios (y compris du gouvernement (ADEME)), les renouvelables peuvent suffire et la France est très dépendante de la production d'uranium en provenance de pays instables (NIGER) => la mise en service de ce réacteur nucléaire n’est donc pas nécessaire.

parlons de l'accessibilité du dossier .....

Il y a un problème grave d'impartialité : pas d’experts indépendants, les études sont faites par EDF => conflit d’intérêt !

NB : même l’ASN trouve le dossier particulièrement complexe et a été obligée de prolonger la durée de son instruction.

parlons risques ...

Pertes de compétences de la filière nucléaire, pas de solution pour les déchets nucléaires, innombrables déboires du chantier de Flamanville et des autres EPR dans le monde ...



CONCLUSION : compte-tenu des arguments exposés ci-avant nous demandons l'arrêt TOTAL des chantiers de construction EPR et la relance active des filières renouvelables (éolien, solaire etc ...)