Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Cette consultation sur l’EPR de Flamanville, c'est le monde nucléaire respectant la démocratie !... : des milliers de page de données répétées à l'absurde, néanmoins soumises au secret des affaires et industriel. Et silence sur le "couvercle" accepté 18 mois avant de devenir… ? Et silence sur les premiers problèmes de l’EPR en Chine. L'ASN connaît mieux que quiconque ces faits et les autres. Tout pour imposer au citoyen des choix cataclysmiques. Cela suffit pour que je m'oppose le restant de mes jours aux EPR.

L'étape de construction de l'EPR de Flamanville marque un tournant comme le soulignent les dossiers politiques et techniques.

- IRSN- Un tournant de mise de côté d'une des rares institutions françaises qui pouvaient nous démarquer des gestions aveugles des données de suivis de radioactivité et environnementaux. L'Irsn ne sera pas bien intégré à l'ASN avant des décennies (30 ans pour Cnexo et Istpm devenant Ifremer!). Nos systèmes administratifs français sont ainsi faits!

-Industrie- la monoindustrie nucléaire est relancée, régionalement (alors que Cherbourg, lié à l'Irlande post-Brexit a d'autres cartes à jouer) et nationalement. La France fabrique trop cher des composants hors du marché mondial. La tentation de lien avec le nucléaire militaire est à contre temps des besoins militaires de type guerre d'Ukraine. Une nouvelle génération d'ingénieur va être gâchée à concevoir des produits sans intérêt pour l'humanité. Je l'ai vécu dans les années 70.

- cycle des déchets - Toujours pas résolu et cela nous sera reproché par les 20 prochaines générations au moins.

Il faut arrêter ce projet d'EPR.

Le nucléaire est la seule source d'électricité pilotable qui n'émet pas de CO2. IL apporte une contribution essentielle à la lutte contre le réchauffement climatique et un soutien au réseau électrique français

Il participe également à l'indépendance énergétique de la France

La conception due l'EPR respecte les standards internationaux les plus contraignants augmentant ainsi significativement le niveau de Sûreté

Les contrôles technique exhaustifs réalisés lors de la construction ont permis de détecter les défauts et leur réparation à été effectuée

L'expérience des EPR Chinois et Finlandais en service a été prise en compte

je ne comprends pas pourquoi nous en sommes encore là. au vu des problèmes environnementaux et financiers et de sécurité, c'est un perte de temps , nous devrions avoir à débattre sur des énergies renouvelables et non sur une centrale nucléaire de trop qui apparemment est déjà usée avant sa mise en fonction

Le problème de l'eau est de la plus haute importance, pensez vous le résoudre avec ce genre de construction ? imaginez juste la pollution de la mer, et de ce qu'elle abrite, les 1ers maillons de la chaîne alimentaire , cette décision est insensée !

changez de cap, le nucléaire a largement prouvé ses méfaits !

Bonjour,



1 faible capacité d’EDF à entendre réserves et remarques qui lui sont adressées.



2 récapituler les écarts, incidents et accidents qu’a connus l’EPR en lien avec la sûreté nucléaire pendant sa phase de construction et d’expliciter les mesures prises pour y répondre, en particulier pour ce qui concerne la cuve du réacteur.



3 la nature même des informations présentées au public. Dans chaque volume des données font défauts.



Au fiasco industriel fait suite un fiasco démocratique après la validation pour le moins surprenante de la cuve de ce réacteur.



Comment dans ses conditions envisager une relance de la filière nucléaire ?

Cet EPR est catastrophique dans toutes ses dimensions.

Polluant par ses rejets radioactifs en mer, défectueux dans ses composants majeurs (cuve ou couvercle), incontrôlé dans ses délais et coûts de réalisation, des conséquences en cas d'accident totalement hors contrôle, aucune solution tangible pour retraiter ou stocker en sécurité ses déchets radioactifs, non compétitif en coût et en délais face aux énergies renouvellables.



Il faut arrêter cette fuite en avant, dangereuse, inefficace et contreproductive.

En attendant le jour, lointain (?), où les solutions de stockage d’électricité en grande quantité et pour des périodes longues (au moins 72h), robustes et économiquement raisonnables puissent être déployées sur le territoire, il est primordial de continuer à améliorer et à déployer les dernières solutions de production d'énergie électrique nucléaire.

Il est par ailleurs très peu écologique, en analyse de cycle de vie de démanteler des tranches/centrales sous prétexte d'atteinte d'une durée (typiquement 40 ans), qui serait la durée "normale".

En revanche, tous les travaux de mise à niveau pour le renforcement de la sécurité sont à effectuer pou ce faire.

La priorité d'injection sur le réseau ne devrait pas être aux énergies intermittentes.

Laissons EDF vendre son électricité à un prix qui n'obère pas sa rentabilité;

Oui à la mise en route le plus rapidement possible de l'EPR de Flamanville.

Relançons le programme ASTRID, dans un but vertueux d'économie circulaire.

Non à l'EPR de Flamanville.

Le POURQUOI:

Le nucléaire, à l’époque actuelle, n’a plus de sens, pour plusieurs raisons :



- sur le plan écologique

- sur le plan de la santé/ sécurité des habitants

- sur le plan de l’autonomie du pays (ce qui est aussi un problème de sécurité)



Sur le plan écologique :

Situation actuelle : Réchauffement climatique accéléré, avec fréquence croissante de sécheresses, baisse inquiétante des nappes phréatiques, donc précarisation du ravitaillement en eau potable ;

perte de biodiversité par le réchauffement des eaux, déjà préoccupant ; à titre d’exemple :



Ouest France (22 juin 2023) : 23 °C

Alors que l’ensemble de la planète s’est réchauffé de près de 1,2 degré à cause des émissions de gaz à effet de serre, le climat en Europe s’est réchauffé de 2,3 degrés par rapport à l’ère pré-industrielle (1850-1900). Un rhytme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé, lundi, L’Onu et le programme Copernicus. En novembre, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) avait annoncé que l’Europe s’était réchauffée à un rhytme de + de 0,5° C par décennie depuis les années 1980.

(Article plus exhaustif sur https://www.ouest-france.fr/environnement/rechauffement-climatique/leurope-sest-rechauffee-denviron-2-3-degres-depuis-la-periode-1850-1900-55e8828a-0e8e-11ee-ac3b-ff842dd22b39#:~:text=Alors%20que%20l'ensemble%20de,depuis%20la%20p%C3%A9riode%201850%2D1900.&text=Votre%20e%2Dmail%2C%20avec%20votre,France%20pour%20recevoir%20notre%20newsletter du 19 juin )



Ouest France 22 juin 2023 : L’inquétant coup de chaud de l’Atlantique nord

Depuis le mois de mars, l’océan affiche des températures anormalement élevées. Depuis quelques jours, l’ « anomalie » est encore plus sidérante den Atlantique nord. Autour des îles britanniques, les eaux affichent entre 3 °C et 4 °C au-dessus de la moyenne, et même 5 °C au large d’Aberdeen, en Ecosse.



Le Parisien numérique (5 avril. 2023) : Sécheresse : quand les fleuves rétrécissent, c’est la biodiversité et l’économie qui sont touchées

https://www.leparisien.fr/environnement/secheresse-quand-les-fleuves-retrecissent-cest-la-biodiversite-et-leconomie-qui-sont-touchees-05-04-2023-SYAMQF6GUVAYFIWIDVKL62WKI4.php

consulté le 21 août 2023

Poissons, centrales nucléaires, transport fluvial… La réduction du débit des fleuves liée à la sécheresse concerne déjà la biodiversité et les activités économiques. Le réchauffement va aggraver la situation. [...]

Si la sécheresse de l’été 2022 devait se résumer à une image, on pourrait l’illustrer par une photographie de la Loire, si basse que l’on pouvait la traverser à pied.



Ouest France (21 août 2023) : La canicule maritime bouleverse poissons et pêche

[...] Cette canicule invisible perturbe les écosystèmes aquatiques... et boulveverse la vie des pêcheurs. [...]

« Les planctons et toute la chaîne alimentaire sont impactés, ce qui joue sur le poissons in fine », confirme François Le Loch [directeur de recherche à l’institut de recherche pour le développement (IRD)]



Ouest France (en ligne du 25/03/2023, repris en version légèrement modifiés par l’édition papier du du 01/02 avril 2023) : Le climat réchauffe aussi les centrales nucléaires

La moitié de l’eau prélevée dans les cours d’eau français l’est pour les centrales nucléaires. La Cour des comptes et l’Autorité de sûreté nucléaire s’inquiètent de l’impact du réchauffement climatique.Abonnez-vous

L’impact du réchauffement climatique sur les centrales nucléaires était déjà l’un des points abordés par l’Autorité de la sûreté nucléaire en début d’année. Il est maintenant l’objet d’un rapport de la Cour des comptes.

Pour leur refroidissement, les 56 réacteurs des 18 centrales nucléaires françaises pompent de l’eau : 14 dans la Manche et la mer du Nord et 42 dans les fleuves et rivières. Elles y aspirent 50 % des prélèvements totaux. La plus grosse partie est rejetée, plus chaude, mais les réacteurs d’EDF consomment tout de même 5 à 10 % de l’eau en France.

Parmi les problèmes posés, le débit des rivières doit être suffisant pour que la température maximum autorisée en sortie soit respectée et pour que se diluent suffisamment les effluents contenant des substances radioactives et des biocides utilisés pour assainir les circuits. À défaut, ces effluents doivent être stockés dans des cuves non extensibles.

Des arrêts de réacteurs interviennent chaque été. Mais l’ASN relève qu’elle a dû, pour la première fois l’été 2022, prendre des dérogations pour maintenir l’activité de cinq réacteurs. Or, note la Cour, le Giec prévoit que les canicules pourraient être « trois à quatre fois plus fréquentes d’ici à 2050 ».

[...]



Ouest France du 19/20 aout 2023 : La canicule contraint EDF à réduire la production de certaines centrales

EDF envisage de réduire la production de ses centrales nucléaires du Bugey (Ain) et de Tricastin (Drôme), ces samedi et dimanche, en raison de l’épisode de canicule prévu en France. L’activité des centrales, qui pompent l’eau des rivières (ou de la mer, le cas échéant) pour leur refroidissement avant de la rejeter plus chaude dans le milieu, est encadrée par des seuils d’échauffement et de débit de ces cours d’eau à ne pas dépasser. Ceci a déjà contraint EDF à demander, l’an dernier, un nombre exceptionnel de dérogations, en raison de la faible disponibilité de son parc.



Conclusion :

En rajouter aux problème évoqués ci-dessus en construisant de nouveaux réacteurs qui rejetteront des eaux de ‘refroidissement’ bien tièdes et feront donc augmenter la température des fleuves et rivières et de la mer – c’est tout simplement irresponsable vu la situation actuelle du réchauffement climatique et les conséquences pour la biodiversité, la chaîne alimentaire et nos réserves d’eau potable.

- Des centrales nucléaires supplémentaires constituent sur ce plan une menace directe pour la survie de l’homme.

- Des centrales nucléaires supplémentaires menacent nos réserves d’eau potable.

- Des dérogations ne règlement rien, mais aggravent les problèmes.



Les volets santé/sécurité et autonomie du pays seront traités dans des observations à part.

Maxi Krause