Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

L'EPR de Flamanville est un réacteur de génération 3 qui allie le plus haut niveau de sûreté défini par l'ASN et son équivalent en Allemagne.

Son niveau de sûreté est très élevé pour son exploitation est très attendue pour l'équilibre du réseau électrique national après l'arrêt prématuré de Fessenheim pour d'obscures raisons politiques.

Les réparations sur les soudures ont été faites et plus rien ne s'oppose à son démarrage.

Ce réacteur de 1650 MW est un levier essentiel pour lutter contre le réchauffement climatique tout en produisant une électricité décarbonée, compétitive. Il permettra aux usines françaises de bénéficier d'un prix de l'électricité raisonnable.

Après les deux réacteurs EPR chinois à Taishan et celui d'Olkiluoto en Finlande, cet EPR sera le 4ème à démarrer dans le monde en attendant ceux en construction en Angleterre et les 6 + 8 EPR2 en prévision en France.

Le nouveau nucléaire en toute sûreté est en route !

Le nucléaire a été inventé pour les bombes PAS pour produire de l'énergie ! Le bilan énergétique global des centrales à fission a toujours été négatif et c'est même pour cela qu'on tente la fusion !



le processus complet des centrales nucléaires (de l'extraction du minerai à l'enfouissement des déchets ) nécessite tellement d'énergie qu'il n'est pas du tout rentable et il coute très très cher (une très grosse partie est pris en charge pas nos impôts) ! On dépense plus de 2kwh d'énergie pour produire 1kwh d'électricité nucléaire !

Sans oublier que les turbines vapeur qui fournissent l'électricité ne récupèrent que 30% de l'énergie de la réaction nucléaire (il n'y a pas de cogénération dans les centrales nucléaires) et qu'il y a 30% de pertes dans le réseau de distribution d'électricité ...



Pour la fusion nucléaire c'est la même chose, l'énergie dégagée est tellement importante qu'elle n'est pas exploitable !

Pour l'association, Robin des Bois, les impacts biologiques et géographiques du « rejet massif » de nitrates par Orano ne sont pas suffisamment étudiés. L’association estime même que l’usine Orano la Hague est « la plus grande porcherie du monde ». Bon an, mal an, explique-t-elle, « l’usine rejette 2 000 tonnes de nitrates dans la Manche, soit l’équivalent du lisier de 100 000 porcs. Le plan d’épandage des atomistes est rustique. Il table sur la dilution des nitrates dans l’habitat des poissons. » Ces nitrates, observe Robin des Bois, proviennent de l’acide nitrique utilisé pour dissoudre les combustibles irradiés et séparer le plutonium, l’uranium et les produits de fission. « Les rejets bruts de nitrates par l’usine de la Hague et leur accumulation depuis plus de cinquante ans » contribuent selon l’association à l’eutrophisation de l’eau de mer et au développement des algues vertes et des phytoplanctons toxiques, « quoi qu’en dise Orano ».

Contribution d’Agir pour l’Environnement



Après lecture du dossier présenté sur le site de l’ASN, Agir pour l’environnement se positionne contre la mise en ligne du réacteur EPR de Flamanville. Plus largement, l’association se positionne contre le développement de nouveaux réacteurs nucléaires en France, qui ne sont pas adaptés aux exigences temporelles imposés par le changement climatique.





En premier lieu, il convient de mettre en avant l'ampleur du dossier présenté, qui compte près de 13 000 pages. De nombreuses contributions des utilisateurs ont fait part de leur mécontentement quant au temps requis pour pleinement appréhender le dossier, en vue d'émettre un avis éclairé. De surcroît, le lecteur se trouve face à un déficit de transparence de l'information, ce qui atténue la valeur de son travail. À intervalles réguliers, de nombreux éléments techniques demeurent obscurcis, comprenant des textes, des graphiques, des tableaux et d'autres données jugées sensibles, pouvant potentiellement compromettre des informations protégées.



En second lieu, les dossiers ne parviennent guère à instiller la confiance, à la lumière des multiples difficultés rencontrées au cours du chantier. Le tout premier coulage de béton a eu lieu le 3 décembre 2007, avec une mise en service initialement prévue pour 2012. Néanmoins, suite à d'innombrables retards, sa date d'opérationnalité a été repoussée à 2024. En 2003, le maître d'ouvrage avait initialement estimé le coût total du projet Flamanville 3 à environ 3 milliards d'euros. Cependant, au fil de deux décennies, cette somme a été multipliée par plus de quatre, atteignant désormais environ 12,4 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent 6,7 milliards d'euros de coûts additionnels. Les documents à consulter n'évoquent pas les nombreux retards ni l'augmentation exponentielle des coûts associés à la centrale, ni les solutions envisagées pour éviter que de telles situations se reproduisent dans la construction des autres centrales EPR qu'EDF envisage de bâtir en France.



Parmi la multitude de défis liés à la construction de l'EPR, la découverte d'une anomalie dans le couvercle de la cuve engendrera des répercussions significatives. Bien que l'utilisation de la cuve en l'état ait reçu l'approbation de l'ASN, cette dernière a ordonné le remplacement du couvercle d'ici la fin de l'année 2024. Avec le report de la mise en service du réacteur prévue désormais au début de 2024, une interruption de plusieurs mois sera inévitable pour effectuer le remplacement de la cuve. Cette dernière sera exposée aux radiations et nécessitera ensuite un recyclage. Ce processus, qui s'étend sur une durée considérable et engendre des coûts élevés tout en ayant un impact environnemental néfaste, pourrait être évité par un simple remplacement de la cuve avant le lancement initial de l'EPR. Cependant, cela dépend de la décision d'EDF d'accepter un nouveau report du démarrage de l'EPR.





Nous demandons qu'une évaluation technico-financière soit versée au dossier avant toute prise de décision permettant de mesurer les difficultés techniques et les conséquences financières d'une mise en service suivi d'un arrêt occasionné par le nécessaire emplacement de la cuve comme l'exigence l'ASN. Faute de cette évaluation technico-financière, nous ne sommes pas en mesure d'objectiver la coût de l'une et l'autre solution, à savoir remplacer avant la mise en service une cuve non exposée à des radiations ou procéder au remplacement, six mois à peine après la mise en service d'une cuve fortement irradiée qui nécessitera ensuite un traitement particulier pour des décennies.



Dernièrement, il est bon de rappeler que l’un des enjeux principaux de la construction du réacteur de Flamanville était de disposer d’une tête de série dont la conception, la réalisation et les conditions d’exploitations étaient approuvées et permettraient un retour d’expérience suffisant, afin d’envisager la construction de nouveaux EPR sur le territoire. L'EPR de Flamanville lui-même ne bénéficie pas d'un retour d'expérience suffisant des EPR internationaux. Une fois encore, les documents omettent de mentionner les problèmes associés aux différents réacteurs, comme celui de Taishan 1 qui est à l'arrêt depuis 2023 en raison probablement de l'oxydation et de la desquamation des gaines de crayons combustibles de type M5. Ces questions ne sont pas abordées, alors qu'apparemment les mêmes crayons constituent le cœur de l'EPR de Flamanville. Le risque de devoir mettre l'EPR de Flamanville à l'arrêt est considérable si la nature des gaines n'est pas modifiée. (Global Chance).

Nous le savons, l'énergie nucléaire est indispensable face au changement climatique.

Le projet de l'EPR a été souhaité par les politiques des deux pays Allemands et Français. Les difficultés de mise en oeuvre sont derrière nous. Pour autant, l'ASN a apporté son lot d'exigence et d'évolution des normes au fur et à mesure que l'installation avançait ce qui a apporté un gain notable pour la prochaine exploitation mais engendré un retard conséquent au démarrage. Certains choix techniques démontrent que le projets n'était pas suffisamment abouti. Les corrections nécessaires sont maintenant terminées.

L'heure est à la mise en service. L'EPR de Flamanville, va être un outil indispensable pour les futurs EPR2 qui suivrons. L'industrie va se mettre au diapason des besoins pour construire ces tranches EPR2 dans les conditions les meilleurs. L'ASN apportera également sont appui, je le souhaite pour réussir d'une part le démarrage de FLA 3 et l'avancement des EPR2.



Espérons que nous allons réussir à reconstruire une industrie performante comme celle mise en œuvre pour le Parc actuel. C'une est longue et complexe démarche qui demande l'appui à long terme des différents protagoniste tel que l'ASN. C'est un besoin vital pour l'économie de notre Pays.



La sureté est toujours et doit rester au centre des choix techniques.

Par contre, on le sait, l'excès d'exigences est néfaste parfois à la sureté.

Après les réparations de soudures non conformes et autres vérifications techniques exhaustives, la centrale a atteint le niveau d’exigences qualité requis par les règles de sûreté de génération 3, les plus exigeantes au monde. Des enseignements de retour d’expérience des deux EPR de Taishan 1 et 2 en Chine, qui ont démarré en 2018 et 2019, et de l’EPR d’Olkiluoto 3 en Finlande, qui a démarré en 2022, tous de même conception, ont pu être pris en compte sur Flamanville 3. Plus rien ne s’oppose à un démarrage en toute sûreté de Flamanville 3.

Par ailleurs, cette centrale va être d’une très grande utilité sous deux aspects :

* Pour produire une électricité décarbonée et pilotable en grande quantité, indispensable pour contribuer à lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

* Pour son double soutien au réseau électrique français : en puissance et énergie au niveau national, en réglage de tension au niveau régional pour le réseau de la Bretagne, qui manque de moyens de production.

Cette centrale de grande utilité doit être mise en service dès que possible dans le respect des règles de sûreté.

L’énergie nucléaire est indispensable face au changement climatique.

Les EnRi, intermittentes et aléatoires peuvent aussi contribuer mais ne sont pas adaptées aux consommations instantanées.



Le coût et le délai de mis en service d'un prototype sont toujours difficile à quantifier.

Le projet a été alimenté par une convergence de design des réacteurs français N4 et allemands Konvoy.

La sureté a été au centre donc une double enceinte et revêtue, 4 trains de sureté post accident, une coque béton de blindage, .... L'excès d'exigences peut nuire aux résultats attendus !



Maintenant que le système est prêt à démarrer, il est urgent de le faire fonctionner. Car, la Chine avec 2 réacteurs et la Finlande avec 1 réacteur, ont montré le chemin.



Si la France n'avait pas suivi le mode de préservation du climat de l’Allemagne, les compétences et savoirs faire n'auraient pas disparus. Reconstruire une industrie performante comme celle mise en œuvre pour le Parc actuel est longue et complexe, il ne fallait pas la détruire !

Je suis favorable à la mise en service de FLA3



Cette unité de production nucléaire a été conçue et construite sur les bases du meilleur niveau de sureté. Elle a aussi bénéficié du retour d'expérience des unités EPR déjà en exploitation en particulier les 2 EPR en exploitation en Chine. Sa mise en exploitation se fera sous le regard vigilant de l'Autorité de Sureté indépendante



La production nucléaire d'électricité, intégrée dans un mix énergétique comprenant les différentes énergies renouvelables est indispensable dans la lutte contre le réchauffement climatique

Après une introduction, cette contribution ( cf fichier ci-joint; 8 pages) examinera le Plan d’Urgence Interne (PUI) proposé par EDF, puis s’adressera à l’ASN avant de conclure.



Vous en trouverez ci-après des extraits.



1 ) Un moyen de produire de l’électricité dangereux, par nature.

« On a beau expliquer au cheminot que, sur un train de dynamite, les risques d’accident ne sont pas plus grands que sur un train de charbon ; on ne l’empêchera pas d’être plus inquiet. On a beau lui assurer que les précautions prises rendent son convoi plus sûr qu’aucun autre, le risque, par sa nature et par ses prolongements possibles, continuera de lui paraître plus redoutable.

L’énergie nucléaire est ce train de dynamite, extraordinairement sûr. Nous en sommes les cheminots… »

(Extrait de la revue « Que Choisir hors-série Energie » parue en 1978 page 5 « Soyons réalistes – une nouvelle raison d’Etat » ; j’ai numérisé ce document que je tiens à la disposition de l’ASN)

En 1978, il n’y avait pas encore eu les catastrophes de Tchernobyl (1986) et Fukushima (2011), ni en France les quasi-accidents de Saint-Laurent des Eaux (1980) et du Blayais (1999).



2) Un Plan d’Urgence Interne non crédible

Informations occultées – informations non mises à jour

- De nombreuses pages sont « caviardées », sur la totalité du document et plus particulièrement les pages 2, puis 7 à 11

- L’ASN soumet à l’avis du public mi-2023 un document présenté par EDF en 2021

- EDF n’a pas pris la peine de mettre à jour son document :

o Page 12 il est indiqué mise en service Fla 3 en 2022 (date prévisionnelle)

o Le PUI fait référence page 25 au CHSCT (comité d’hygiène …) qui a été remplacé par le

CSE (comité social et économique) créé par ordonnance du 22/09/2017

o Mais le PUI est marqué en tête de page « 14 mars 2023 », et en bas de page copyright

EDF 2022.

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Rôle des pouvoirs public représentés par le Préfet du département de la Manche

Une éventuelle autorisation de mise en service de l’EPR de Flamaville reviendrait à préempter, c’est-à-dire à considérer comme à disposition en cas d’accident nucléaire majeur, les moyens de secours de l’Etat et de Collectivités, ceci à des niveaux et à des intensités sans commune mesure avec des accidents industriels « classiques » :

- Forces de sécurité (police, gendarmerie, éventuellement armée)

- Fonctionnaires de l’Etat (DDTM, DREAL, DDSP…)

- Moyens du SDIS (pompiers professionnels ET bénévoles)

- SAMU, hôpitaux, divers personnels de santé.

Le rôle et l’organisation des pouvoirs publics sont évoqués en annexe 2 à partir de la page 85

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3) Refuser l’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville, c’est nécessaire, utile, possible et réaliste

Limites de la mission et du rôle de l'ASN:

Vous avez rappelé, monsieur le Président de l'ASN Bernard DOROSZCZUK, dès le début de votre audition (24-1-2023) devant la commission parlementaire sur la souveraineté énergétique, que l'ASN était chargée de la sureté nucléaire, mais pas de la sécurité nucléaire; L'ASN est chargée du contrôle des installations nucléaires civiles. "Par ailleurs, et contrairement à ses homologues étrangers, l'ASN n'est pas compétente pour le contrôle de la sécurité des installations nucléaires civiles" , c'est à dire le

contrôle des actes de malveillance ( intrusion, cybersécurité) .En France c'est le haut fonctionnaire de défense du ministère de l'écologie qui en est responsable.... « L'ASN n'a aucune compétence en matière de politique énergétique »

cf à partir de10'50": http://videos.assemblee-nationale.fr/video.12773673_63cff1a1b41bb.souverainete-et-

independance-energetique-de-la-france--m-bernard-doroszczuk-president-de-l-autori-24-janvier-2023

Comme je le comprends, c'est l'homologation d’une éventuelle autorisation de l'ASN par l'Etat qui constituerait la décision réelle, et la prise de responsabilité.

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Pour conclure



La lecture du seul PUI fait apparaître

- Organisation de crise unique sur un site qui comporte des réacteurs de conception très

différente ( 2 réacteurs 1300 MWe et 1 réacteur EPR de 1650 MWe), avec pour directeur de

crise le directeur des réacteurs 1300 MW ;

- Hypothèse peu rassurante de désorganisation de l’organisation de crise, au début de

l’évènement (les opérateurs de quart se débrouillent comme lis peuvent) avant une

« reconstruction progressive de l’organisation locale de crise » ;

- Pas de convention réciproque d’information entre le site de Flamanville et le site de La Hague

- Efficacité de la FARN en cas d’accident grave non démontrée ;

- Appel massif à des secours extérieurs à l’entreprise EDF SA, en cas d’accident grave ;

- L’absence d’évocation des difficultés d’accès au site pris pour moitié sur la mer, situé au pied d’une falaise (deux accès routiers dont un très pentu et sinueux, intervention d’hélicoptère à proximité d’une falaise de 70 m de hauteur exposée aux forts vents d’ouest, possibilité d’accès par la mer ?).

Je note qu’en cas d’intégration de l’IRSN dans l’ASN, les principes et les modalités de gestion de crise seront à revoir.



La France sait aujourd’hui se passer du nucléaire pour produire de l’électricité autrement, en grande quantité, sans dangers. Par exemple, le Parc éolien de Saint-Nazaire : 480 MW (alimentation de 800 000 habitants ; durée de construction = 3 ans ; premier parc éolien en mer français. Et c’est EDF Renouvelables qui l’a fait !

https://parc-eolien-en-mer-de-saint-nazaire.fr/le-parc-eolien-en-mer/presentation-projet/



"too big to fail" disait-on de grandes banques avant la crise de 2008. Et pourtant de très grosses banques se sont effondrées.

"Le nucléaire est sûr" : Et pourtant il y a eu Tchernobyl et Fukushima.



Contrairement à ce beaucoup pensent, l'abandon de l’EPR de Flamanville reste une option réaliste ; d’autres réacteurs dans le monde ont été construits et n’ont pas été mis en service.

D’autres projets industriels ont été abandonnés après de lourds investissements : Les chemins de fer d’intérêt local (à l’arrivée de l’automobile), l’aérotrain de l’ingénieur Bertin (un « rail » en béton subsiste sur plusieurs kilomètres entre Orléans et Paris), la centrale solaire d’Odeilo (« four solaire »), le Concorde….

Perdre 17 milliards c'est tout à fait réaliste quand on voit les 100 milliards déversés en 2022 pour les ristournes sur le prix de l'essence (non différenciées par rapport aux types de véhicules), et sur les factures d'énergie des particuliers.

Ce qui comptera, c’est la perspective alternative qui sera présentée aux français : Le Président de RTE a admis devant des parlementaires qu’un scénario 100 % renouvelable était réalisable.

Les 17 milliards perdus seront vite oubliés.



L’EPR de Flamanville a été un réacteur « quasi inconstructible ». N’attendons pas de constater qu’il est quasi inexploitable, puis impossible à démanteler.

Henri Proglio ancien PDG d’EDF le 13/12 /2022 (audition sous serment) : « L'EPR est un engin trop compliqué, quasi inconstructible. On en voit le résultat aujourd'hui. »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/manche/flamanville/l-epr-un-engin-trop-complexe-quasi-inconstructible-le-requisitoire-de-l-ancien-patron-d-edf-2678816.html



Mesdames et messieurs les membres du collège de l’ASN, prenez vos responsabilités et le risque d’un bénéfique « tsunami » énergétique français, démontrez votre indépendance en refusant d’autoriser la mise en service du réacteur EPR de Flamanville. De nombreux motifs devraient vous y conduire.

Comptant sur votre clairvoyance, vos compétences, votre sens de l’intérêt public, et votre courage, je vous remercie pour votre attention.



Un retraité de la fonction publique d’Etat, membre du réseau Sortir du nucléaire

Le réacteur de Flamanville 3 répond à l'ensemble des exigences de sûreté de conception et de construction. Les essais en cours montrent également (sous réserve de complétion) la conformité aux exigences d'exploitation. EDF est un exploitant responsable qui a tiré l'ensemble de l'expérience du parc français et celui du démarrage des réacteurs EPR de Taishan (Chine) et Olkiluoto (Finlande). Je suis donc favorable au démarrage de ce réacteur , d'autant qu'il contribuera à l'indépendance énergétique de la France et permettra à nos concitoyens de disposer d'une énargie sûre, économique et décarbonnée.