Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

La crise climatique et la crise énergétique en cours imposent de mettre en service ce réacteur le plus tôt possible non seulement pour nous fournir une énergie decarbonée et pilotable mais aussi pour qu’elle joue pleinement son rôle de prototype en prévision de la construction d’autres réacteurs de ce type. L’énergie nucléaire est incontournable dans le cadre de la lutte contre le Réchauffement Climatique.

Il conviendrait également de relancer le projet Astrid pour assurer notre indépendance énergétique.

La construction de ce réacteur a trainé en longueur en raison de malfaçons multiples (nids de cailloux dans les bétons, aciers de mauvaise qualité, multiples soudeurs non conformes …) Peut-on avoir la certitude que toutes les malfaçons ont été détectés ? Que des erreurs de conception mettant en cause la sureté subsistent ?

En Chine et en Finlande les réacteurs EPR du même type sont confrontés à de graves difficultés mettant en cause la sureté de leur fonctionnement.

Non à la mise ne service de l’EPR ; transformons le en musée des grands chantiers inutiles et imposés du XXIème siècle !

Si l'ASN a retardé le démarrage de FLA3 au regard d'écarts importants à traiter et résorber, ce processus d'actions de l'exploitant et de contrôles par l'ASN, autorité indépendante, a permis d'arriver à cette étape "GO" ou "STOP".



Manifestement, selon l'ASN, il n'y a plus d'obstacle à démarrer la mise en service industriel de ce réacteur et d'utiliser au plus vite cette production potentielle d'électricité décarbonnée et non soumise aux aléas du vent et du soleil.



Notre priorité doit être de réduire, voire supprimer, l'utilisation de toutes les énergies fossiles au plus vite, et la production à venir de FLA3 est l'un des éléments permettant d'agir dans ce sens



C'est pourquoi je suis favorable à la mise en service de cet outil industriel FLA 3

Ce réacteur de 3ème génération relève d’une conception qui augmente significativement le niveau de sûreté en exploitation, puisqu’elle intègre le retour d’expérience mondial de fonctionnement ainsi que des avancées importantes en termes de résistance aux agressions externes ou sur la maîtrise des situations incidentelles ou accidentelles.

Par ailleurs la mise en service de ce réacteur contribuera à la sécurisation de notre approvisionnement en électricité pilotable et décarbonée ainsi qu’à une plus grande stabilité du réseau dans la partie Ouest de la France.

Les difficultés rencontrées à la construction, inhérentes à la réalisation d’un prototype d’une telle ampleur, dans un contexte politique qui a singulièrement manqué de cohérence, ont toutes été surmontées en maintenant au plus haut niveau les exigences de sûreté. Il faut donc maintenant concrétiser tous ces efforts pour reconnaître l’investissement humain et financier consenti pendant près de deux décennies.

L'historique de la France dans le domaine des centrales nucléaires, donne confiance au démarrage, ainsi qu'à l'exploitation de ce réacteur; C'est un prototype, comme tous les prototypes quelque soit le domaine, demande des mises au point, des investigations complémentaires, voir parfois des imprévus qui sont dus aux conséquences de certaines améliorations qui contrarient, le bon fonctionnement de ce type d'installation.

Le système de recherche, d'études, de conception, de pilotage de construction, d'exploitation par une entreprise nationalisée, ce tout, mis sous assurance qualité à chaque étape, donne confiance pour démarrer ce réacteur. Sans oublier, les contrôles et la surveillance de l'autorité de sûreté qui exerce ses activités sans complaisance le tout dans la plus grande clarté et rend compte à l'état.

La conception de ce nouveau réacteur a été particulièrement soignée et permet : d'augmenter le niveau de sûreté en exploitation, d'avoir un fonctionnement en base et en suivi de charge et de limiter au maximun l'impact sur l'environnement.

Ainsi FLA3 apportera une plus grande stabilité du réseau, au côté des énergies intermittentes, de sécuriser l'approvisionnement en électricité de la France (versus gaz russe) et contribuera à diminuer les émissions de CO2, tout cela à un coût raisonnable.

Faute d’un réel soutien des différents gouvernements qui se sont succédés depuis la pose de la première pierre jusqu’à ce jour, la construction de Flamanville 3 arrive à son terme. Des difficultés ont bien sûr été rencontrées durant la construction…mais elles ont toutes étaient surmontées sans laisser place à un quelconque renoncement vis à vis de la sûreté. Il serait regrettable de ne pas autoriser l’exploitation de cette installation au regard de l’investissement humain et financier. Par ailleurs les conséquences du changement climatique ne sont plus devant nous, elles font partie de notre quotidien. Les événements géopolitiques et la guerre aux frontières de l’Europe montre l’urgence de retrouver notre Indépendance énergétique. Une indépendance qui doit exclure tout recours aux énergies fossiles, une indépendance qui doit aussi exclure les désagréments des énergies intermittentes.

L’autorisation d’exploiter Flamanville 3 permet de répondre en toute sûreté à l’urgence de la situation et d’envisager l’avenir avec sereinement.

Il faut autoriser le démarrage de Flamanville 3 sous le contrôle vigilant de l'ASN.



L'EPR a été conçu et construit selon des règles très exigeantes et il fonctionne, depuis plus de 3 ans à Taishan, depuis un an à Olkiluoto.

Sa construction en France a souffert de la désindustrialisation du pays et d'un manque d'engagement des politiques dans une relance volontariste de la filière ; pire, en 2012, avec une promesse d'abandon irresponsable de cette industrie. Comment s'étonner que, dans ces conditions, quelques défauts de construction aient pu retarder sévèrement sa mise en service? Car les délais de réparation, ont été d'autant plus longs et coûteux (intérêts d'emprunts financiers) que certaines réparations, de quelques soudures notamment, exigeaient des procédures d'accès et de réparation innovantes longues à mettre au point et à faire validées par l'ASN.

Ce retour d'expérience a cependant permis de mettre au point l'EPR2, très prometteur pour les années 2030.

Beaucoup feignent encore de confondre risque et danger. Dois-je leur rappeler qu'en 60 ans d'exploitation, aucun PWR n'a entraîné d'accident mortel en lien avec la radioactivité !



A ceux qui veulent que l'énergie finale et l'électricité décroissent, rappelons que si la consommation d'énergie finale doit décroître, celle d'électricité doit croître, pour répondre aux besoins d'électrification des usages (numérique, mobilité…) et aux nécessités de réindustrialisation en France à partir d'une fourniture non carbonée (nucléaire et hydraulique à qq 90% en France au cours des trente dernières années).



Statistique émissions de GES des 30 derniers jours, au 3 septembre 2023 :

France : 39 g de CO2eq/kWh (95% bas carbone, 25% "renouvelables"),

Allemagne : 513 g de CO2eq/kWh (53% sans carbone, 53% "renouvelables").



On ne peut plus souffrir les séquelles cardio-respiratoires et climatiques de ceux qui préfèrent le charbon au nucléaire, deux types de production indispensables pour garantir la qualité et la continuité de la fourniture de l'énergie électrique.



Source : ElectricityMap

Aprés des années de difficulfés enfin surmontées , l'EPR de Flamanville sera bientôt pret à démarrer. Qu'EDF et tous ses partenaires en soient félicités.



Cette mise en service est essentielle et j'approuve son autorisation.



Essentielle à plusieurs titres : pour EDF évidemment dont c'est la première mise en service depuis des années, pour la France qui a perdu beaucoup de son potentiel de production d'électricité pilotable depuis 15 ans et pour l'ASN qui a enfin obtenu le niveau de sûreté qu'elle juge nécessaire pour la poursuite du développement du nucléaire en France.



Il devient maintenant possible d'envisager de nouveaux projets : Penly, Gravelines et Bugey qui sont indispensables pour satisfaire les besoins du pays tout en rendant possible l'atteinte vers 2050 de l'objectif de neutralité carbone.

les problèmes du prototype EPR ont été réglés sous la surveillance vigilante de l'ASN, qui n'a aucune raison de faiblir.

On peut cependant s'étonner de la différence de traitement du nucléaire par rapport aux autres industries dangereuses (voir le contre exemple LUBRIZOL, comble du laisser-faire n'importe quoi pendant des années !, et il ne doit pas être le seul !)



les 1600 MW de Flamanville 3 sont nécessaires pour approvisionner la France et plus particulièrement la Bretagne en énergie décarbonnée.



vive le démarrage de FLA pour une énergie produite en toute sûreté