Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Il est bien regrettable que les politiques n'aient pas mis de l'ordre plus tôt entre AREVA et EDF d'une part et l'Allemagne et la France d'autre part.



Nous voici enfin en mesure de bénéficier de ce premier de série qui va permettre de lutter efficacement contre le réchauffement climatique. L'EPR va produire 1 600 MW "pilotable" sans aucun équivalent possible avec les énergies renouvelables intermittentes nécessitant des moyens de stockage qui n'existent pas..



Il serait temps aussi d'arrêter de jeter la chaleur fatale du cycle thermodynamique. A quand la récupération de cette chaleur trop souvent obtenue, par ailleurs, avec des ressources fossiles.

La réalisation de l'EPR de Flamanville a connu des retards et des augmentations de coût considérables. C'est notamment les exigences justifiées de l'ASN qui ont du être prises en compte à diverses étapes cruciales. Il est évident à présent que l'ensemble de ces efforts doivent déboucher sur la mise en route de l'installation et donc sur l'autorisation pour le faire.

Les enjeux dépassent largement la seule production attendue d'une électricité bas carbone supplémentaire. C'est aussi la validation d'une nouvelle filière de réacteurs électrogènes plus sûrs, plus puissants, plus souples et utilisant mieux le combustible nucléaire, pour une production électrique au coût maitrisé. La souveraineté et l'avenir de notre pays dépendent notamment de la réalisation de nombreux nouveaux réacteurs de ce type. C'est une raison supplémentaire essentielle pour délivrer, en toute sureté, l'autorisation de mise en service.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, nous devons électrifier nos activités (notamment chauffage et transports actuellement basés sur les combustibles fossiles), à condition que l'électricité soit bas carbone.

Pour satisfaire la demande d'électricité, qui est variable au cours du temps, il faut que cette électricité soit pilotable.

L'électronucléaire en général et l'EPR de Flamanville en particulier satisfont ces deux critères (bas carbone, pilotable).

La seule question résiduelle est donc "cet outil est-il sûr?" C'est bien évidemment à l'Autorité de Sûreté Nucléaire de donner la réponse.

Si la réponse est "Oui, l'EPR de Flamanville est sûr", il faut le mettre en service. Je ne vois pas pourquoi, vu le contexte (guerre à nos portes, réchauffement climatique) on se priverait de cet atout après avoir dépensé des milliards. Certes, trop de milliards, mais c'est un autre débat.

Donc avis favorable à la mise en service de l'EPR de Flamanville, sous réserve de l'avis de l'ASN.

La France a besoin d’énergie bas carbone et donc d’énergie nucléaire. Malgré les nombreuses difficultés rencontrées lors de ce 1er chantier d’EPR, il est absolument nécessaire de valider cette technologie qui devrait être développée pour de futurs réacteurs à venir. Le retour d’expérience est une démarche industrielle indispensable, et pas un signe d’échec.

La France doit conserver une industrie nucléaire, redevenir un grand producteur d’énergie performant, ce qui passe, au-delà des investissements nécessaires dans les énergies renouvelables, par une relance très significative du nucléaire.

L'EPR de Flamanville présente des dispositions de sûreté respectant les standards internationaux les plus contraignants, il produira une électricité bas carbone à la demande en toute sûreté pour un minimum de 60 ans. Il faut le mettre en service dès que possible et relancer rapidement un nouveau programme de construction de réacteurs nucléaires en France pour sécuriser le système électrique français sur le long terme avec un coût compétitif sans compromettre nos engagements en matière de neutralité carbone.

La conception, la fabrication des composants, leur montage, etc.. tout a été étudié, validé, accepté par l'Autorité de sûreté nucléaire, parfois après de sérieuses difficultés, et la confiance dans la sureté et les performances à attendre de FLA3 est totale.

Alors que la politique énergétique suicidaire suivie depuis une vingtaine d'année met la sécurité d'approvisionnement de la France en danger, alors que les annonces du Président à Belfort en février2021 restent à ce jour sans mise en œuvre concrète, alors que l'exécutif engage un programme de développement massif des EnRi, ruineux, et sans apporter l'amélioration nécessaire de la sécurité d'approvisionnement, il est urgent que Flamanville 3 apporte sa production au réseau. C'est une source fiable, pilotable et décarbonée dont l'apport est plus que bienvenu!!

De lassitude à la lecture des litanies d’arguments tout faits rabachés par les adorateurs d’EDF, je me suis penché sur quelques documents parmi les milliers de pages proposées par l’ASN, en gardant un œil critique :



1- Document « Mémoire de réponse d'EDF à l'avis de l'Autorité environnementale.pdf » (mars2022)

p7 : « L’Ae recommande d’expliciter les combustibles qui seront utilisés dans l’EPR. »

EDF : Le réacteur de Flamanville 3 est prévu pour pouvoir utiliser du combustible à base d’uranium naturel. Ce type de combustible est identique à celui qui était prévu dans l’étude d’impact du Dossier de demande d’autorisation de création de l’EPR de 2006 et son utilisation correspond bien aux rejets considérés dans l’étude d’impact. Il correspond au type de combustible usuellement utilisé dans les autres réacteurs à eau pressurisée (REP) du parc nucléaire français actuel.

Mais, P9 : Le chargement de combustible MOX, mélange d’oxyde d’uranium appauvri et d’oxyde de plutonium, pourra également être envisagé dans ce réacteur dans le cadre de la mise en œuvre d’une gestion combustible dédiée. La mise en œuvre d’une telle gestion ferait alors l'objet d'une demande d'autorisation préalable.

Traduction : pas de MOX maintenant, juré-craché, mais plus tard probablement, même si rien n’est prévu pour à la construction ! (NB : le MOX est le combustible le plus dangereux et facteur de prolifération)

p15 : « L'Ae recommande de rappeler les raisons des choix retenus pour les différentes composantes du projet et d'expliciter les options d'ores et déjà remises en cause ou susceptibles d'évoluer encore à la lumière des retours d'expérience depuis que les premières autorisations ont été accordées. »

EDF : ... La loi sur l’énergie n°2005-781 du 13 juillet 2005 fixait les orientations de la politique énergétique lors de l’autorisation de création du réacteur 3 du site de Flamanville. Cette politique énergétique visait à :

▪ Contribuer à l’indépendance énergétique nationale et garantir la sécurité d’approvisionnement, (tout l’uranium est importé, en partie du Niger, gage de sérénité !)

▪ Assurer un prix compétitif de l’énergie, (ça commence par le surcoût astronomique de la construction ?)

▪ Préserver la santé humaine et l’environnement, en particulier en luttant contre l’aggravation de l’effet de serre, (2300 MW de « chaleur fatale » pour tout Flamanville, voir point suivant)

▪ Garantir la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès de tous à l’énergie. (comme à l’hiver 2022-23 grâce à la CSC ?) ...

p31 : NB- Le premier cycle de l’EPR de Flamanville intègre la phase de production à 100% de puissance nominale puis la phase d’arrêt pour rechargement, après la première divergence. La fin de ce premier cycle correspond donc à l’atteinte des 100% de puissance nominale du second cycle. (facile, avec les défauts de construction du fond et du couvercle de cuve, les problèmes de flux hyrauliques?)

p54 : « L'Ae recommande de préciser les quantités de chaleur fatale produites par l'ensemble des réacteurs du site et de conduire une étude visant à la valoriser, soit directement soit indirectement. »

EDF : Pour chacun des réacteurs 1 et 2 (1300 MWe unitaire) du site de Flamanville, la chaleur fatale produite est de l’ordre de 720 000 watts. Pour un EPR de 1650 MWe, elle est estimée à environ 920 000 watts. (soit 2300MW balancés directement dans l’environnnement, pour le site)

Au cours de la procédure de demande d’autorisation de création du réacteur n°3 en 2006, EDF a apporté des éléments technico-économiques concernant la valorisation des rejets thermiques du réacteur 3 du site de Flamanville.

Les aménagements de valorisation ne nécessitant pas de gros travaux de modification des digues ont notamment été étudiés ; au vu de la nature du terrain et de la température des rejets d’eau, seule la pisciculture était envisageable, les autres usages d’eaux tièdes n’ont pas été pas retenus.

… Les premières estimations de chiffrage des différentes options indiquent un investissement bien supérieur à la viabilité du projet.

Au vu de l’importance des difficultés techniques et des coûts associés, il a été décidé de ne pas poursuivre les études conduisant à valoriser la chaleur du site de Flamanville (réacteurs 1, 2 et 3). (donc, aucune récupération/valorisation possible de cette abondance perdue, gaspillée)

p67 : 2.2.2 Recommandation n°22

« L’Ae recommande de rappeler les conditions posées par l’ASN à la mise en service de l’EPR concernant le couvercle du réacteur et d’expliciter de quelle façon la sûreté sera assurée d’ici au remplacement de ce couvercle. L’Ae recommande également d’indiquer, dès la mise en service, les modalités et le calendrier du remplacement du couvercle et la gestion des déchets correspondants. »

Lors d’essais sur le couvercle de la cuve du réacteur, EDF a détecté une anomalie due à une zone présentant une teneur élevée en carbone qui n’a pas été suffisamment éliminée par le procédé de fabrication retenu par le fabricant.

EDF : Dans sa décision n° 2018-DC-0643 du 9 octobre 2018, l’ASN a donc autorisé la mise en service et l’utilisation de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167). L’ensemble des dossiers de justifications produits permettent d’affirmer qu’il n’est pas identifié de mécanisme pouvant conduire à créer ou propager rapidement un défaut lors du fonctionnement du réacteur. Il est donc acceptable qu’il ne soit pas mis en œuvre de contrôle et qu’en conséquence l’utilisation du couvercle jusqu’à son remplacement est acceptable sur le plan de la sûreté nucléaire. (voir consultation ASN de juin 2023 [2023.MP.01])

Le remplacement du couvercle se fera conformément aux échéances fixées par l’ASN. (« L’utilisation du couvercle de la cuve du réacteur EPR de Flamanville ne pourra être autorisée au-delà du 31 décembre 2024. »)

Un couvercle de rechange, dénommé ci-après couvercle neuf, ainsi que les composants nécessaires au rééquipement de ce couvercle sont actuellement en cours de fabrication (aussi sérieusement que le premier ?).

Après dépose des MCG, le couvercle initial sera conditionné dans un emballage de transport puis évacué du bâtiment réacteur. Il sera entreposé sur le site temporairement avant d’être transporté au Centre de Stockage de l’Aube pour stockage définitif.

Les Mécanismes de Commande de Grappe qui nécessiteraient un remplacement seront disposés dans une caisse de transport, puis mis au gabarit pour être conditionnés en colis pré-bétonné avant d’être transportés au CSA pour stockage définitif.

(encore quelques dizaines de tonnes de déchets contaminés qui auraient pu être évités)

p71 à 74 : « L’Ae recommande de spécifier la façon dont l’EPR prend en compte le retour d’expérience des autres types de réacteurs, ainsi que les incidents génériques qui concernent la filière à eau pressurisée. »

« L’Ae recommande de présenter le retour d’expérience des EPR d’Olkiluoto et de Taïshan et de spécifier la façon dont il va être pris en compte avant la mise en service de l’EPR de Flamanville. »

EDF : Démarche de la prise en compte du REX chez EDF

Le retour d’expérience est organisé dans différents domaines (REX de conception, organisationnel, de réalisation, international, national...). Il vise à améliorer de manière continue l’ensemble des activités de conception, de construction et d’exploitation des installations.

Cette démarche est détaillée dans le chapitre 16 du rapport de sûreté.

… Le processus d’analyse du REX a donc été initié et fait l’objet de mise à jour en fonction de l’état d’avancement des essais de démarrage des autres réacteurs de type EPR dans le monde. La réponse d’EDF à cette prescription est présentée dans le chapitre 1.7.1 du rapport de sûreté.

...En conclusion, l’EPR prend en compte le retour d’expérience des autres réacteurs de la même filière, des réacteurs du même type, et dans un périmètre industriel plus large avec une veille de l’évolution des connaissances dans d’autres types d’industrie. Une attention particulière a été portée à la prise en compte du REX des réacteurs présents à Taishan et à Olkiluoto dont les principaux éléments sont présentés dans le paragraphe Eléments de REX ci-dessous. ...

Eléments de REX des EPR d’Olkiluoto et de Taïshan :

Fuite sur les soupapes du pressuriseur de l'EPR Olkiluoto 3 :

Les soupapes de sûreté du pressuriseur assurent la protection du circuit primaire principal contre les surpressions et participent à l'intégrité de la deuxième barrière de confinement (cf. chapitre 5.4.7 du RDS pour des informations supplémentaires sur ces soupapes). La défaillance d’une soupape de sûreté du pressuriseur s’est produite lors d’essais sur le réacteur EPR en Finlande en mars 2020. Il est regrettable que l’information ne soit pas fournie dans le dossier ASN ! Sur le site IRSN (censé travailler avec ASN…) :

« AVIS IRSN N° 2023-00108 Objet : EPR de Flamanville – Soupapes de sûreté pilotées du pressuriseur »

https://www.irsn.fr/sites/default/files/2023-08/Avis-IRSN-2023-00108.pdf

Suite à ce retour d’expérience, EDF a identifié et mis en œuvre des évolutions de conception visant à assurer la disponibilité des soupapes en exploitation et leur capacité à assurer leur fonction de protection. Ces évolutions passent en particulier par un changement de matériau pour la fabrication de certains composants des soupapes.

Traduction : soupapes essentielles à la sureté du circuit primaire, pourtant mal conçues malgré moultes calculs et essais, c’est rassurant…



Événement de Taïshan 1 sur les crayons d’assemblages combustible :

Le réacteur n°1 de la centrale de Taishan a engagé son 2ème cycle après rechargement partiel de son combustible fin septembre 2020. Au cours de ce 2ème cycle, le suivi du réacteur a progressivement fait apparaître une évolution des paramètres radiochimiques. Taishan Nuclear Power Joint Venture (TNPJVC), responsable de l’exploitation de ce réacteur, a procédé à son arrêt début août 2021. Il a ensuite engagé les opérations de déchargement, puis d'inspection du combustible. Menées sous la responsabilité de TNPJVC et de Framatome, avec l’appui d’EDF, ces inspections ont permis d’identifier l’origine de l’inétanchéité de crayons d’assemblages combustible. Le phénomène d’inétanchéité est lié à une dégradation de la gaine de quelques crayons par un phénomène d’usure mécanique, localisée en partie basse du crayon (éléments de sureté, ces crayons sont la première barrière de confinement !). Cette usure mécanique est consécutive à la rupture de ressorts de maintien des crayons dans les assemblages. Il s’agit d’un phénomène localisé, qui ne concerne qu’un nombre limité d’assemblages.

Ce phénomène connu, car il a déjà été rencontré sur des réacteurs à travers le monde (qui ne sont pas des EPR 1600MW…) dont certains du parc nucléaire français, ne remet pas en cause la conception de l’EPR.

Des études sont en cours afin de préciser les dispositions qui permettront d’éviter le renouvellement d’un tel phénomène lors de l’exploitation future des réacteurs EPR. Elles pourraient conduire, à terme, à des ajustements du procédé de fabrication et/ou au déploiement d’une technologie différente de maintien des crayons au sein des assemblages. De telles solutions techniques sont d'ores et déjà disponibles et éprouvées. (« on sait faire, mais on l’a pas fait de suite, on verra bien »)

Par ailleurs, les inspections réalisées sur les assemblages combustibles de Taishan 1 ont mis en évidence un phénomène localisé de frottement de quelques assemblages sur l'enveloppe métallique entourant le cœur. Ce phénomène n’a pas conduit à remettre en cause les performances de ces assemblages en matière de sûreté. En particulier, il n'est pas à l'origine de l'inétanchéité de crayons combustibles.

Ce phénomène de frottement est lié à des sollicitations hydrauliques particulières (mauvaise géométrie du fond de la cuve). Des essais hydrauliques ont été réalisés en phase de conception de l’EPR, notamment sur des maquettes, afin de définir et de valider les dispositifs de distribution de débit dans le cœur de l’EPR. Lors de ces essais, les paramètres hydrauliques ne sont pas apparus comme présentant un niveau anormal et les dispositifs de distribution de débit qui ont été retenus ont permis de satisfaire tous les critères de conception. (pourtant, EDF envisage des modifications du fond pour mieux réguler le flux, le déni est bien là !)

Des études sont en cours afin de définir des dispositions qui permettraient de réduire les interactions entre les assemblages et l’enveloppe du cœur. Dans la situation actuelle et moyennant une gestion des assemblages combustibles adaptée, EDF considère que ce phénomène ne présente pas de risque de remise en cause de la sûreté (ce n’est pas EDF qui décide, mais l’ASN sous réserve de validation de ces hypothèses...).

Les enseignements de l’aléa technique rencontré sur quelques éléments combustibles du réacteur de Taishan 1 ont été analysés. Ils font l’objet d’échanges réguliers d’EDF avec les parties concernées dans la perspective de la mise en service du réacteur de Flamanville 3. Celui-ci intégrera ces enseignements dès son démarrage. (que deviennent les crayons abandonnés ? Encore des déchets, mais tout neufs ! Art du gaspillage, EDF n’est plus à quelques millions prêts...)

Ah, l’arrogance des ingénieux ingénieurs, en mémoire de ceux du Titanic !





2- Autres perles trouvées dans le document « Plan de démantelement.pdf » :

4.5.1 D’après les études actuelles, le démantèlement d’une INB composée d’un réacteur EPR génèrera environ 800 000 tonnes de déchets conventionnels et 21 000 tonnes de déchets radioactifs.

→ un détail certainement, mais qu’en fait-on ? On les ajoute aux 56 réacteurs REP défunts à ce moment-là !

4.5.2 Les rejets gazeux non radioactifs sont constitués par les émissions de gaz d'échappement des engins lors des travaux extérieurs et de l'émission de poussières par exemple lors de la démolition des bâtiments conventionnels.

→ nous sommes alors vers 2080, il n’y aura en principe plus de moteurs thermiques depuis des lustres, belle capacité de projection ! J’espère que le reste du dossier n’est pas du même niveau…

4.6.1 En termes de gestion des sols, l'objectif prioritaire est d'éliminer les sources de matières chimiques ou radioactives compte tenu des meilleures techniques disponibles à un coût économiquement acceptable. Lorsque ceci ne s'avèrera pas possible, EDF engagera une démarche d’optimisation visant à définir des objectifs spécifiques de réhabilitation des sols pour lesquels l'acceptabilité de l'impact environnemental et sanitaire sera démontrée pour l’usage futur prévu du site.

A l’issue du processus de réhabilitation des sols, si la libération inconditionnelle du site devait s’avérer impossible, EDF proposera alors les servitudes d’utilité publique nécessaires.

→ le mythique « retour à l’herbe », vanté depuis toujours, est donc une imposture.



C’est maintenant l’ASN, sous la nouvelle menace d’une « restructuration » qui devra prendre et assumer ses décisions, indépendamment de la pression d’EDF et du gouvernement.

D’abord en tenant compte des arguments des uns et des autres et pas seulement le nombre de contributions.

Par expérience, si la décision est politique (et en matière de nucléaire c’est le cas depuis le plan Mesmer), elle est déjà prise en haut-lieu...

D V

Ce projet aura coûté une somme considérable pour une utilité peu évidente puisqu'il s'agit encore de produire de l'énergie alors qu'il faut commencer sérieusement à en consommer moins.

Pourquoi ne pas faire avec ce que l'on a déjà et s'evertuer à maintenir les centrale dans un bon état et à les moderniser si possible.

Ce projet privatise un espace, crée une zone de risque qui n'était pas nécessaire et n'offre aucune garantie d'électricité moins cher.

Autant arrêter ce projet immédiatement avant d'alourdir la facture écologique et financière.

La production d'énergie électrique nucléaire est une technologie du passé qui impacte définitivement l'avenir des générations futures. Contrairement aux contre vérités distillées quotidiennement, elle n'est pas une énergie décarbonée (prospection, extraction, acheminement, génie civil, transport, stockage...). l'EPR de Flamanville cumule évidemment les caractéristiques intrinsèques des cnpe mais de par ses défauts de conception et de construction (cuve notamment) il ajoute un risque mortel imminent aux populations dans un paysage local déjà terriblement impacté par l'industrie nucléaire. L'industrie nucléaire civile est une impasse, il faut en sortir au plus vite avant qu'il ne soit trop tard.

L'EPR de Flamanville, jugé "inconstructible" par l'un de ses promoteurs, a largement prouvé son caractère ruineux et incontrôlable financièrement. Sa construction a empêché des investissements autrement plus prometteurs, immobilisant des moyens financiers et humains en pure perte.

La dangerosité de cet outil justifie pleinement la demande d'une expertise indépendante avant toute mise en fonctionnement. La construction de 6 nouveaux UPR est un projet sans avenir car elle immobiliserait à nouveau des moyens énormes pour une mise en fonctionnement au plus tôt en 2035. 2050 serait une estimation plus prudente.

Ce projet illustre l'incapacité de prendre en compte les données de l'expérience. C'est un monument édifié pour célébrer l'obstination consistant à refaire les mêmes erreurs, à plus grande échelle, en pensant remédier aux problèmes rencontrés.

Il est encore temps de renoncer et de consacrer ces moyens gigantesques à d'autres projets bien plus pertinents, bien plus rentables et moins périlleux.

Avec ses multiples déboires, malfaçons, falsifications de documents, retards, explosion des coûts...On est même pas assurés que ce réacteur puisse fonctionner en sécurité.

Je prends le pari que son démarrage qui aura bénéficié de toutes les dérogations aux règlements conduira à un arrêt définitif ordonné par l'ASN, bien avant les 60 ans prévus pour ce réacteur.

Alors le plus sage serait d'avoir un déchet non radioactif à démanteler, dès maintenant.

A défaut on pourrait faire un parc d'attraction sur le thème de la connerie humaine.