Perte de sources radioactives scellées de faibles activités au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Loire - Atlantique

En septembre 2013, lors d’une inspection de l’ASN, la vérification de l’inventaire des sources radioactives détenues par le Centre Hospitalier Universitaire de Nantes a confirmé l’absence de plusieurs anciennes sources radioactives présentant les caractéristiques suivantes :

• 5 sources de cobalt 57, acquises entre 1985 et 1990 (activité initiale de 3.7 MBq pour 3 sources, 370 MBq pour les 2 autres) ;
• 1 source de strontium 90, présentant une activité initiale de 0,184 MBq lors de son acquisition en 1993 ;
• 1 source d’iode 129, présentant une activité initiale de 0,001 MBq lors de son acquisition en 1973.

Le directeur général du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes a adressé le 24 décembre 2013 à l’ASN une déclaration liée à la perte de ces sources radioactives, anciennement utilisées par le service de médecine nucléaire.

Ces sources radioactives scellées présentent dans les conditions normales d’utilisation un très faible risque d’exposition externe pour toute personne se trouvant temporairement à proximité. En revanche, l’ASN n’exclut pas la dispersion de matière radioactive consécutive à la perte d’intégrité du dispositif contenant  ces sources, soit par dégradation temporelle des matériaux de confinement de la source, soit par la manipulation destructive de ces sources.

L’ASN veillera à ce que le centre hospitalier de Nantes tire le retour d’expérience de cet incident, notamment en améliorant les procédures de gestion et de surveillance de ses sources radioactives.

Considérant l’absence de reprise de ces anciennes sources radioactives, la défaillance des dispositions de surveillance afin de garantir la sûreté de ces sources radioactives et la rupture possible de leur confinement, l’ASN classe provisoirement cet événement au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité).