Application d'une procédure d'essai erronée sur certains réacteurs de 900 MWe
Le 29 janvier 2009, EDF a informé l'Autorité de sûreté nucléaire d'une erreur détectée dans une procédure de réalisation d'essai périodique permettant de vérifier la disponibilité des pompes à basse pression du circuit d'injection de sécurité.
Le 29 janvier 2009, EDF a informé l'Autorité de sûreté nucléaire d'une erreur détectée dans une procédure de réalisation d'essai périodique permettant de vérifier la disponibilité des pompes à basse pression du circuit d'injection de sécurité.
Le circuit d'injection de sécurité permet, en cas d'accident, d'injecter de l'eau dans le circuit primaire pour refroidir le cœur du réacteur. Il comporte des pompes injectant de l'eau à basse pression (pompes d’injection de sécurité à basse pression) et d'autres pompes injectant de l'eau à haute pression.
EDF a indiqué avoir utilisé à partir d’août 2007 une procédure de réalisation d'essai erronée pour vérifier le niveau minimum de débit de certaines pompes d’injection de sécurité à basse pression des réacteurs Blayais 1 et 2, Cruas 2, Dampierre 2 et 4, Gravelines 4, et Tricastin 3.
Les vérifications ultérieures menées par EDF ont montré que cette anomalie n’avait eu aucun impact sur les résultats des essais réalisés pour les réacteurs Blayais 1 et 2, Cruas 2, Gravelines 4, Tricastin 3. Toutefois, l’application de cette procédure sur le site de Dampierre en 2008 a conduit à considérer certaines des pompes des réacteurs Dampierre 2 et 4 comme disponibles alors que leurs performances n'étaient pas conformes aux spécifications alors en vigueur.
Des vérifications a posteriori ont toutefois montré que les performances des pompes restaient suffisantes pour assurer leurs fonctions de sûreté, en cas d'accident.
La procédure de réalisation d’essai périodique a depuis été modifiée.
Cette anomalie a été classée au niveau 1 de l'échelle INES qui en compte 7.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie