Arrêt inopiné de la ventilation des cellules blindées et de la ventilation générale

Le 28 septembre, un incident de ventilation s'est produit dans l'installation de traitement, d'assainissement et de reconditionnement de combustibles nucléaires irradiés STAR exploitée par le Commissariat à l'Energie Atomique sur son site de Cadarache.

Dans cette installation, les combustibles irradiés de l'ancienne filière « Graphite-gaz » (UNGG) sont stabilisés et reconditionnés en vue de leur retraitement. Cette installation réalise également des examens d'éléments de combustibles irradiés en provenance des centrales nucléaires EDF.

La ventilation a pour rôle de créer un sens de circulation de l'air depuis l'extérieur de l'installation vers les zones susceptibles d'être contaminées, et d'empêcher ainsi une éventuelle contamination des travailleurs et de l'environnement.

Or une erreur de manipulation de vanne, due à une procédure imprécise, a conduit à l'arrêt de la ventilation. Cette erreur est intervenue à l'issue d'une opération de remplacement des pièges à iode sur un réseau d'extraction de la ventilation.

De plus, la remise en service de la ventilation a duré 30 minutes, soit le double de la durée prévue par la procédure de remise en service, en raison d'un non respect de cette procédure dans un premier temps.

Lors de cet événement, l'installation était en phase normale d'exploitation et une évacuation d'un emballage de transport était en cours : conformément aux consignes, la porte extérieure du sas de chargement des camions, qui était alors ouverte, a été immédiatement refermée.

Cet incident n'a eu aucune conséquence pour les personnes et l'environnement. En effet, les systèmes de contrôle radiologique sont restés opérationnels. Aucune contamination atmosphérique n'a été détectée, ni pendant l'incident, ni au redémarrage de la ventilation.

Néanmoins, compte tenu qu'il met en évidence une double anomalie dans l'exécution de procédures d'exploitation, l'incident est classé au niveau 1 de l'échelle INES.