Contamination corporelle externe entraînant une dose sur la peau supérieure au quart de la limite réglementaire annuelle
Le 31 juillet 2023, l’exploitant de la centrale nucléaire de Saint-Laurent a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un évènement significatif pour la radioprotection relatif à la contamination corporelle externe d’une intervenante d’une entreprise extérieure.
Le 28 juillet 2023, alors que le réacteur 2 était à l’arrêt pour renouveler une partie de son combustible, une contamination a été mise en évidence au niveau de l’épaule d’une intervenante.
L’intervenante a été prise en charge par un gardien de vestiaire et l’infirmière d’astreinte, qui ont pu procéder au retrait de la contamination.
Pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, la limite réglementaire annuelle de doses est, pour douze mois consécutifs, de 500 millisieverts pour une surface de peau de 1 cm².
La dose susceptible d’avoir été reçue par l’intervenante a été estimée inférieure à la limite annuelle de dose autorisée au niveau de la peau, mais supérieure au quart de la limite réglementaire annuelle d’exposition pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants.
Du fait du dépassement du quart de la limite réglementaire annuelle d’exposition pour un travailleur, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale de classement des événements nucléaires et radiologiques, qui en compte 7 par ordre de gravité).
Les premières investigations menées par EDF n’ont pas permis d’identifier l’origine de la contamination.
Date de la dernière mise à jour : 04/08/2023
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie