Défaut d'homogénéité d'une protection biologique au niveau d'un poste de travail
Le 17 janvier 2006, au cours de la dépose d'un hublot d'une cellule blindée du LECA, effectuée dans le cadre de la rénovation de l'installation, il a été constaté qu'il n'était pas conforme au plan d'origine : la protection biologique était absente sur une partie de la circonférence du hublot depuis l'origine de l'installation (1964).
La dosimétrie d'ambiance de cette zone, mesurée en permanence, est restée conforme.
Compte tenu des conditions d'exploitation du poste de travail (présence d'une source à l'intérieur de l'enceinte), des opérateurs ont pu être exposés à un faisceau de rayonnement ionisant au niveau de la tête. Le calcul de la dose maximale, résultant de l'exposition à ce faisceau, montre que celle-ci reste inférieure à la limite réglementaire.
Cet événement, qui n'a pas eu de conséquence sur l'environnement, a été classé au niveau 1 de l'échelle INES, en raison du risque que ce défaut aurait pu faire courir aux opérateurs et bien que les estimations d'exposition soient faibles.
Le LECA permet de réaliser des examens, destructifs et non destructifs, sur des combustibles actifs.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie