Défaut de fonctionnement des grappes de contrôle.
Le 19 janvier 2003, à l'occasion d'une variation de puissance du réacteur 4, EDF a constaté un défaut d'alignement lors de l'insertion de certaines grappes de commande.
Les grappes de commande sont des groupes de tiges solidaires, mobiles, contenant une matière absorbant les neutrons qui, suivant leur insertion dans le coeur du réacteur, permettent de contrôler le niveau de puissance du réacteur. La bonne répartition de la puissance dans le coeur est assurée par une position adéquate des grappes de commande, qui n'a pas pu être respectée lors de cet événement. N'ayant pu éliminer le défaut d'alignement dans les délais autorisés par les spécifications techniques d'exploitation, les opérateurs ont entrepris un arrêt du réacteur selon les procédures normales. Une fois le réacteur arrêté, les équipes de conduite ont cherché à diagnostiquer l'origine du défaut. Les manoeuvres réalisées ont conduit à renouveler le défaut d'alignement en extrayant par mégarde certaines grappes à une cote excessive. L'intervention des spécialistes en automatismes de la centrale a permis de déterminer l'origine de la panne et de supprimer totalement le défaut initial.
Cet événement n'a pas eu de conséquence sur la sûreté. Toutefois, le manque d'analyse lors de cet événement a été considéré comme un manque de culture de sûreté par l'exploitant et a conduit ce dernier à classer cet événement au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie