Dépassement de la durée de fonctionnement autorisée avec une température de rejet conduisant à une température aval du Rhône calculée supérieure à 24°C.
Le 30 juillet 2003 vers 9h00, la centrale nucléaire du Bugey a dépassé l'une des limites de température de rejet imposées par son arrêté d'autorisation de rejet.
Afin de limiter l'impact des eaux chaudes rejetées par la centrale en été (principalement des eaux de refroidissement), le CNPE du Bugey doit limiter autant que possible, entre le 1er juin et le 30 septembre, la température de ses rejets afin que la température moyenne calculée après mélange entre les rejets et les eaux du Rhône reste inférieure à 24°C. En particulier, le CNPE n'est autorisé à dépasser une température calculée après mélange de 24°C que pendant une durée de 35 jours (280 périodes de 3 heures).
Les conditions climatiques exceptionnelles ont eu pour conséquence d'accroître significativement la température du Rhône à l'amont de la centrale. Dès lors, la durée butoir de 35 jours a été atteinte le 30 juillet 2003.
Le CNPE a pris les dispositions immédiates nécessaires afin de respecter dans la mesure du possible, par des baisses de puissance, une température aval calculée de 24°C. Néanmoins un dépassement a été constaté le 30 juillet 2003 pendant 9 heures. Une demande a par ailleurs été formulée par l'exploitant afin d'obtenir temporairement un allongement de la durée de fonctionnement autorisée avec une température calculée après mélange supérieure à 24°C. Cette demande est en cours d'examen
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Événement hors échelle