Détection tardive d’une indisponibilité des vannes d’isolement vapeur
Le 14 novembre 2012, lors des essais de redémarrage du réacteur après un arrêt pour rechargement du combustible et opérations de maintenance, EDF a mis en évidence une défaillance matérielle affectant la manœuvrabilité des quatre vannes d’isolement du circuit de vapeur vive principale (VVP), alors que le bon fonctionnement de ces vannes était requis depuis le 11 novembre 2012.
De surcroît, pour effectuer les réparations nécessaires après la détection de l’écart, EDF a choisi de manœuvrer les vannes d’isolement sans modifier les paramètres physiques de la chaudière, ce qui, dans le contexte considéré, contrevient aux règles générales d’exploitation.
Les vannes d’isolement du circuit VVP sont des matériels importants pour la sûreté qui participent à la protection du réacteur en cas d’accident. Dans le cadre de l’arrêt du réacteur intervenu au quatrième trimestre de l’année 2012, plusieurs interventions programmées de contrôle et de réglage des temps de fermeture avaient été effectuées sur ces quatre vannes.
Le 14 novembre 2012, les essais périodiques de fermeture rapide ont permis de détecter que le temps nécessaire à la fermeture des vannes n’était pas conforme aux règles générales d’exploitation.
Or, l’analyse a posteriori a montré que, dans le cadre des opérations de redémarrage, le bon fonctionnement des vannes d’isolement devait être effectif à compter du 11 novembre 2012. Les vannes d’isolement auraient ainsi dû être identifiées comme indisponibles dès le 11 novembre 2012, et les interventions de maintenance nécessaires auraient dû être conduites avant la poursuite des opérations de redémarrage.
Cet écart n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement. Toutefois, en raison de sa détection tardive, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie