Détection tardive de l’indisponibilité d’une chaîne de mesure de l’activité du circuit secondaire

Publié le 03/11/2010

Centrale nucléaire de Paluel Réacteurs de 1300 MWe - EDF

Le 25 octobre 2010, lors des opérations de redémarrage du réacteur n° 1 après son arrêt pour rechargement, une chaîne de mesure de l’activité du circuit secondaire est restée indisponible pendant une durée supérieure à la durée maximale autorisée par les règles générales d’exploitation (RGE).

L’eau du circuit secondaire, auquel le circuit primaire cède sa chaleur, n’est pas radioactive sauf si une brèche ou une fuite (par exemple dans le cas de la rupture d’un tube de générateur de vapeur) met en communication les deux circuits. La radioactivité du circuit secondaire est surveillée en permanence en différents points et notamment par des chaînes de mesure de l’activité du circuit secondaire. Des alarmes, retransmises en salle de commande, préviennent les opérateurs de toute valeur anormale.

Lors du redémarrage du réacteur, un dysfonctionnement d’une chaîne de mesure d’activité du circuit secondaire est survenu. L’alarme qui permet de détecter l’anomalie était déjà présente en salle de commande en raison d’un autre problème technique. Une seconde alarme associée à l’anomalie est apparue le dysfonctionnement de la chaîne de mesure d’activité n’a pas été détecté.

Environ six heures plus tard, lors de l’évaluation de la sûreté du réacteur réalisée par le chef d’exploitation, l’indisponibilité de la chaîne de mesure d’activité a été détectée. La chaine a alors été immédiatement remise en service.

Du fait de la détection tardive de l’indisponibilité de la chaine, le délai d’une heure fixé par les RGE pour entamer les procédures de mise à l’arrêt du réacteur a été dépassé.

Cet écart n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement. Toutefois, cet événement ayant entraîné l’indisponibilité temporaire d’une chaîne de mesure d’activité du circuit secondaire pendant une durée supérieure à la durée maximale autorisée par les RGE, il a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie