Non respect des conditions de fonctionnement du dispositif de détection de fuite mis en place sur la cuve du réacteur

Publié le 05/12/2012

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 7 novembre 2012, EDF a informé l’ASN d’une défaillance de calibration du dispositif de détection de fuite éventuelle mis en place, avant le redémarrage du réacteur, au niveau d’une pénétration en fond de cuve du réacteur.

Le 19 janvier 2012, pendant la troisième visite décennale du réacteur, l’ASN a autorisé le bouchage d’une pénétration de fond de cuve de ce réacteur affectée d’une fissure (voir la note d’information du 20 décembre 2011) et demandé, à titre de précaution, la mise en place d’un système de détection de fuite éventuelle. Le but de ce dispositif est de s’assurer de l’absence d’évolution de cette fissure au cours du fonctionnement du réacteur. En cas de non respect des conditions de fonctionnement du dispositif, les règles d’exploitation exigent que le réacteur soit mis à l’arrêt.

Les différents essais trimestriels de calibration du dispositif, réalisés après le redémarrage du réacteur, n’ont pas été satisfaisants. L’ASN a demandé à EDF une analyse de l’impact de cette défaillance. Les résultats montrent une légère dégradation de la sensibilité du dispositif. Les conditions de fonctionnement, initialement imposées par l’ASN, n’ont donc pas été respectées.

Dès que l’écart a été détecté, EDF à mis en œuvre, à la demande de l’ASN, les actions correctives pour rétablir la sensibilité de ce dispositif au niveau exigé. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, les travailleurs et l’environnement.

Cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie