Indisponibilité d'un diesel au cours d'opérations de maintenance du réacteur 2

Entre le 28 mars et le 3 avril, alors que le réacteur était en fonctionnement, l'exploitant a rendu un diesel indisponible pendant environ 30 minutes dans le cadre d'opérations de maintenance destinées à identifier l'origine d'un défaut mineur affectant  ce matériel.

Chaque réacteur à eau sous pression est équipé de deux lignes électriques extérieures en provenance du réseau national et de deux groupes électrogènes à moteur diesel, voies A et B. Ces diesels constituent les alimentations électriques de secours. Ils sont protégés contre les risques de survitesse par un système mécanique et un système complémentaire électronique.

Le 27 mars, un défaut du système de protection électronique du diesel voie B a conduit à l'apparition d'une alarme en salle de commande sans remettre en cause toutefois la disponibilité de ce moteur. Entre le 28 mars et le 3 avril, les opérations de maintenance destinées à identifier l'origine de ce défaut ont conduit à l'activation d'une protection pendant 32 minutes, dont 25 minutes d'affilée le 3 avril. Or cette protection, dont l'activation n'avait pas été identifiée lors de la préparation de l'intervention, génère une coupure de l'arrivée en fioul et donc l'indisponibilité du diesel. 

Le défaut à l'origine de l'alarme présente en salle de commande subsiste, mais ne remet pas en cause la disponibilité du diesel. Son traitement aura lieu dans les meilleurs délais, mais est subordonné à la modification du dossier d'intervention.

Cet incident n'a pas eu de conséquences sur l'environnement ni sur la santé des travailleurs ou du public.

L'indisponibilité de ce diesel s'est renouvelée à six reprises pendant la phase de diagnostic du défaut, du fait d'une procédure inadéquate. En conséquence, cet incident a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.