Non tenue au séisme de certains robinets des réacteurs n°1, 4 et 5 de la centrale nucléaire de Gravelines

Publié le 23/06/2013

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 14 juin 2013, l’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un évènement significatif relatif à la non tenue au séisme de certains robinets des réacteurs n°1, 4 et 5 du CNPE de Gravelines.

Sur les réacteurs à eau pressurisée exploités par EDF, certains robinets sont nécessaires à la mise à l’arrêt et au maintien en état sûr des réacteurs après un séisme. Pour cela, la visserie des robinets doit être freinée afin d’éviter tout desserrage des liaisons pouvant entraîner la perte de la fonction de ces robinets.

En 2010, EDF avait revu à la hausse ses exigences en matière de freinage des visseries de certaines catégories de robinets. Depuis 2011, lors des arrêts pour maintenance des réacteurs, des contrôles et mises en conformité du freinage de la visserie de ces robinets sont effectués. Ces interventions devaient permettre de rendre conformes ces matériels en terme de freinage.

En 2013, lors des arrêts pour maintenance des réacteurs n°1, 4 et 5, des campagnes de contrôle sont engagées et mettent en évidence des desserrages et des écarts de freinage, dont 25 écarts pour le réacteur n°5. Plusieurs écarts ont été détectés sur des matériels contrôlés les années précédentes, mettant en évidence des insuffisances lors des interventions.

Ces écarts ne remettent pas en cause la capacité des robinets concernés à assurer leur fonction en exploitation normale. Ils sont en revanche susceptibles de remettre en cause leur aptitude à remplir leur fonction après un séisme.

Le 14 juin 2013, EDF a informé l’ASN du lancement d’une campagne élargie de contrôle et de remise en conformité de l’ensemble des robinets des 6 réacteurs lors de leurs prochains arrêts.

Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, les travailleurs et l’environnement.

Cet événement a été classé, lors de sa déclaration initiale le 25 février 2013, au niveau 0 de l’échelle INES. Compte tenu du nombre important d’écarts identifiés depuis, EDF a décidé du reclassement de l’évènement au niveau 1 de l’échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie