Réacteur 1 et 2 Défaut de gestion des essais périodiques
Le 13 septembre, l'exploitant a découvert que le programme de contrôle énumérant les alarmes à vérifier dans le cadre d'un essai périodique de certains systèmes de conduite était incomplet. Les alarmes incriminées, au nombre de trois, sont utilisées pour diagnostiquer certaines situations incidentelles ou accidentelles. L'anomalie, qui affecte les deux réacteurs, a été détectée préalablement à la première mise en oeuvre de l'essai périodique.
Le 20 septembre 2001, l'exploitant a constaté qu'aucun essai bimestriel d'un groupe électrogène de secours du réacteur 2 n'avait été réalisé entre le 27 juin et 19 septembre 2001. Afin d'éviter la multiplication des démarrages de groupes électrogènes, des programmes de contrôle regroupent les critères à vérifier de périodicité bimestrielle, semestrielle et annuelle. Les essais sont exécutés cycliquement selon un intervalle de programmation de huit semaines. Ce mode de programmation conduit à un écart de quatre semaines en fin de cycle annuel. De ce fait, la période comprise entre le dernier essai périodique du cycle et le premier essai périodique du nouveau cycle s'établit à 12 semaines. Dans ce cas précis, la périodicité bimestrielle n'a donc pas été respectée.
Les essais périodiques consistent à vérifier, avec une fréquence adaptée à l'importance pour la sûreté de chacun des matériels, sa capacité à assurer continuement sa fonction. Le programme de ces essais est défini dans les règles générales d'exploitation approuvées par l'autorité de sûreté nucléaire.
Les deux incidents ont été classés au niveau 0 de l'échelle internationale des événements nucléaires INES.
Les causes de ces incidents ont été examinées lors d'une la réunion qui s'est tenue avec l'exploitant le 24 septembre. Le caractère répétitif de ce type d'incident met en évidence l'inefficacité du plan d'action engagé par le site pour garantir la réalisation effective, dans les périodicités prévues, de l'ensemble des essais prévus dans les règles générales d'exploitation (RGE). Le plan d'action en question avait été engagé à la suite des multiples incidents survenus en 1999 et 2000. La DRIRE Poitou-Charentes a demandé que l'exploitant fournisse à l'Autorité de sûreté nucléaire un programme d'action visant à remédier à ces dysfonctionnements.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 0
Écart