Réacteur 1 Non-respect des spécifications techniques d'exploitation

Publié le 22/02/2001

Centrale nucléaire de Gravelines Réacteurs de 900 MWe - EDF

Le 23 février, alors que les tuyauteries de vapeur principales du réacteur 1 étaient en fonctionnement, EDF a découvert que le délai de mise en oeuvre des actions prescrites par les spécifications techniques d'exploitation en cas d'indisponibilité de soupapes de protection n'avait pas été respecté.

Trois tuyauteries de vapeur principales assurent la circulation de vapeur entre les générateurs de vapeur et la turbine, et participent en situation accidentelle au refroidissement du combustible nucléaire. Vingt-et-une soupapes, sept par tuyauterie, assurent la protection contre les surpressions et le risque de rupture associé. Les pressions d'ouvertures de ces soupapes sont régulièrement vérifiées.

Lors d'une telle vérification, le 14 février, deux soupapes ont dû être réglées car leur pression d'ouverture n'était pas conforme. A la fin de l'essai, les intervenants ont constaté une présence d'eau dans l'appareil qui avait servi à mesurer la pression des soupapes, ce qui pouvait fausser la mesure. La vérification a alors été déclarée non satisfaisante et les deux soupapes réglées ont été considérées comme indisponibles, car leur pression d'ouverture n'était plus connue avec certitude. Une nouvelle vérification a été programmée le 23 février 2001. Cependant, elle aurait dû être effectuée au plus tard 8 heures après la première selon les spécifications techniques d'exploitation relatives à cette situation.

Le 23 février, la mesure de la pression d'ouverture des deux soupapes était supérieure d'environ 0,6 bar au maximum autorisé. Elles ont alors été à nouveau réglées.

Cet incident n'a pas eu de conséquence réelle sur la sûreté du réacteur.

Cependant, en raison du non-respect des spécifications techniques d'exploitation, il a été classé au niveau 1 de l'échelle INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie