Avis de consultation du public sur la demande d’autorisation de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Le secteur est sinistré par ce fichu EPR, bon à mettre à la poubelle avant qu'il ne soit radioactif.

On sait déjà que le courant sera trop cher avant même de commencer, que l'uranium qui sera chargé viendra statistiquement du Kazakhstan ou de la république de Russie, et que le combustible usagé finira dans le sous sol meusien.

Du coup, je préfère qu'on arrête tout, qu'on investisse dans des éoliennes offshore et qu'on incite les français à s’équiper en panneaux solaires pour auto-consommer: 2 panneaux plein sud (sur le toit, au sol ou en marquise), on branche sur une prise, et cela produit aussitôt du courant gratuitement pendant 20ans.

JE SUIS CONTRE LA MISE EN SERVICE DE LA CUVE RATÉE

Si cette 2e consultation en quelque mois respecte enfin les formes (mise à disposition de l'avis de l'Autorité environnementale et avis des collectivités locales), aucune nouvelle information ne lève les incertitudes sur la sûreté de cet EPR.
Les documents mis à disposition du public ainsi que les avis des organismes de sûreté comme l'IRSN soulignent que des écarts ont été constatés et des solutions proposées par EDF mais que certaines ne seront mises en oeuvre qu’en 2025 tandis que d’autres ne sont pas vraiment convaincantes.
Les principaux écarts
Fluctuations de flux neutronique
Comme souligné dans un avis de l'IRSN, en raison d'une erreur de conception, la cuve et les internes de cuves induisent des vibrations hydrauliques qui ont de multiples conséquences, notamment des fluctuations de flux neutronique. Elles entraînent une sollicitation accrue des grappes de contrôle et conduisent à pénaliser les seuils de surveillance et de protection du coeur, ce qui réduit les limites du domaine d’exploitation du réacteur.
Sans solution apportée à ce problème, le réacteur, s'il est mis en service, devra
fonctionner en mode dégradé, voire ne pas fonctionner du tout, l'exploitation s'avérant
impossible par l'atteinte de seuils de surveillance et de protection trop fréquente. car l'eau a une fonction de modérateur.
Soupapes du pressuriseur.
Le circuit primaire principal de l’EPR de Flamanville est muni de trois soupapes de sûreté installées au sommet du pressuriseur mais ces soupapes sont de conception nouvelle par rapport à celles utilisées sur le parc existant.
Plusieurs dysfonctionnements (non fermeture ou ouverture, dépôts) sont survenus au cours des essais et les examens menés ont notamment révélé un endommagement par corrosion sous contrainte des clapets de remplissage.
Or à ce jour, aucun document ni avis de l'IRSN n'indique que les dysfonctionnements des soupapes du pressuriseur sont résolus ce qui obère une vraie procédure de participation du public et interroge sur le fondement de l'avis final de l'ASN.
Anomalie de la composition de l'acier couvercle et du fond de cuve du réacteur.
Cette anomalie, constatée depuis 2015, consiste en une concentration importante en carbone conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu'attendues dans le couvercle et le fond de la cuve. La cuve, donc le fond de cuve et le couvercle, font partie des équipements dits "en exclusion de rupture".
L'ASN, après avoir estimé que le changement du couvercle devait intervenir avant le 31 décembre 2024, a, par décision n° 2023-DC-0760 du 16 mai 2023 autorisé le changement du couvercle après la mise en service du réacteur ce qui devrait conduire à un supplément de dose collective estimé à 200 H.mSv, et à ce que le couvercle actuel devienne un déchet radioactif.
Or, puisque selon EDF le nouveau couvercle sera disponible dans le courant de l'année, aucune urgence n'implique de soumettre les personnels à de forts risques d'irradiation et de devoir stocker un déchet nucléaire aussi encombrant qu'un couvercle de cuve.
La seule solution protectrice des personnels réside donc dans le changement du couvercle de cuve avant la divergence du réacteur.
Pour l'ensemble de ces écarts et des conditions objectives actuelles de la production du parc nucléaire français, un avis défavorable est tout à fait justifié.

Patrick MAUPIN
FNE
Membre du directoire Energie

A l'heure où le débat sur la mer organisé par la CNDP bat son plein (https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat), nous nous devons de préserver les eaux de nos estuaires et de nos océans or, les centrales nucléaires rejettent de l'ammoniac, du tritium et du carbone14, le bore, la morpholine (hétérocycle saturé), l’hydrazine, l’acide sulfurique et la monochloramine (amine chloré) pour leur fonctionnement. Tout cela produit des rejets chimiques des centrales nucléaires… et a fortiori des EPR !

La température des cours d'eau est réchauffée par ces rejets – selon les données d'EDF- de l'ordre de 5°C au-dessus des valeurs moyennes historiques observées sur les 25 dernières années – et en particulier en été où de multiples dérogations ont dû être accordées : cela provoque une élévation de la température des eaux de rivières au delà de 28ºC et donc aussi une pression sur le développement de certaines espèces marines, la biodiversité est atteinte ! En France, la température des rejets est limitée à 30 °C en règle générale par l'article 31 de l'arrêté du 2 février 1998 mais les dérogations se multiplient.. Sans compter les nombreuses fuites accidentelles d'acide sulfurique mais souvent autorisées : les centrales sont autorisées à rejeter dans l’environnement des quantités considérables de substances chimiques de toutes sortes : acide borique, hydrazine, phosphates, détergents, nitrates et nitrites, sulfates… C’est également le cas de l’usine de « retraitement » de combustible de La Hague, dans des proportions considérablement supérieures : le niveau des rejets autorisés pour l’usine Areva de La Hague est mille fois supérieur à celui d’un réacteur nucléaire. Selon le cabinet d’experts indépendant WISE Paris, les rejets de La Hague représentent l’équivalent d’un accident nucléaire par an !

Récemment en Décembre, des fuites de produits chimiques de refroidissement dans l'estuaire à Blaye mais aussi à Gravelines, des rejets radioactifs !

Il faut mettre un coup d'arrêt à ces pollutions pour préserver une économie durable reposant sur la mer et impactant de nombreux secteurs d'activités et d'emplois.

De bien plus nombreux emplois reposent sur la qualité de nos eaux que ceux des énergéticiens, nous l'avons vu récemment avec la crise des huîtres atteintes par la pollution sur la côte atlantique et même en Normandie ! Le tourisme tout le long des côtes françaises repose sur une qualité des eaux correcte ainsi que pour les élevages de fruits de mer sur les estuaires et le secteur de la pêche.

Le pointillisme c'est construire une dalle avec moins de ferraillage que prévu, couler du béton mal vibré avec des amas de graviers non enrobés de ciment, forger un lingot non homogène qui devient fragile et dissimuler ces déviations, radiographier des soudures mal faites et les valider quand même, dépasser "un peu" les délais, réclamer des rallonges jusqu'à sextupler légèrement le prix?

Soyons sérieux, nous sommes la risée du monde nucléaire et masochistes de surcroit.

La longévité de l'accouchement à terme de Fla3 est sans doute le signe d'un pointillisme de lautorite , pointillisme à la fois induit par l'ampleur, la diversité, la ténacité à la réponse sur l'ensemble du questionnement.

Comparons au vécu analogue dd Taishan! Surprenant ...

Ce pointillisme peut être considéré comme une garantie de bonne sûreté.

Cette centrale est centrale dans l'édifice énergétique français et mondial.

Le gigantisme de l'EPR, sa dimension font peur : c'est le symbole de la croyance aveugle dans le "progrès" alors qu'on devrait en revenir et réfléchir à deux fois avec tous les accidents majeurs aux conséquences irréversibles et continues sur l'environnement qui ont eu lieu dans cette filière : Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima (l'océan réceptacle des eaux usées pour des années alors que l'alimentation repose sur la pêche ..!)

On ose espérer que l'ASN qui a l'expérience des atermoiements d'EDF et des reports de communication des incidents (comme récemment à Blaye de Décembre 2023 à Février 2024 pour la communication des fuites de produits chimiques refroidissants !) va tenir compte de l'avenir et ne pas faire peser sur les générations futures un si lourd fardeau, des déchets pour des siècles à gérer et surveiller avec les risques d'impact sur les nappes phréatiques comme à Bure et des risques mortifères pour des siècles en cas d'accident (les fissures ont été rafistolées alors que la cuve aurait dû être remplacée) sans compter l'argent public gaspillé depuis des années dans une technologie dangereuse alors que les investissements dans les énergies alternatives et renouvelables sans tous ces impacts irréversibles (comme à Tchernobyl ou à Fukushima) se révèlent rentables dans les pays frontaliers.

Construction de la SURETE de l’EPR FA3 : METHODE DIALOGIQUE (‘french COOKING’ pour les anglo-saxons), suivant l’article ‘https://www.transitionsenergies.com/surete-nucleaire-fusion-asn-irsn-originalite-modele-francaise/’ DU 10 FEVRIER 2024 ou ‘METHODE’ combinant DIALOGUES DE SOURDS ET SUBORDINATION ?

Comme au moins jusqu’en 2021, soit 14 ans après le début du projet, les participants au dialogue à 3 ne partageaient ni le même lexique, ni la même recette de leur unique plat ‘sûreté d’INB à la mode défense en profondeur’ (mode inconnue dans la cuisine de la sécurité des ICPE) :

Les travaux menés en matière de défense en profondeur pour faire avancer la sûreté nucléaire Jean Michel Evrard (IRSN) Introduction

La défense en profondeur constitue l’un des principes fondamentaux de la démonstration de sûreté des installations nucléaires. A LA SUITE DE L’ACCIDENT DE FUKUSHIMA-DAIICHI, L’IMPORTANCE D’UNE BONNE APPLICATION DE CE PRINCIPE A LA CONCEPTION DES CENTRALES NUCLEAIRES [1-4] A ETE AMPLEMENT SOULIGNEE. DES GROUPES DE TRAVAIL INTERNATIONAUX ONT ETE CREES POUR REVISITER CE SUJET, conduisant notamment à la révision du standard de l’AIEA sur la conception des réacteurs [2] et à des textes de positions de la part de WENRA [5,6].

Ces évolutions ont été prises en compte dans les textes réglementaires nationaux dont le guide ASN-IRSNn°22 sur la conception des REP [7].

LE PRINCIPE DE DEFENSE EN PROFONDEUR EST CEPENDANT DECLINE DE DIVERSES MANIERES, NOTAMMENT POUR CE QUI CONCERNE LA DEFINITION DES DIFFERENTS NIVEAUX, LES EXIGENCES ASSOCIEES AUX SYSTEMES CONTRIBUANT AU RESPECT DES OBJECTIFS ASSOCIES A CES NIVEAUX OU LE PRINCIPE D’INDEPENDANCE ENTRE LES DIFFERENTS NIVEAUX DE LA DEFENSE EN PROFONDEUR.

Par ailleurs, des travaux menés sur de nouveaux concepts de réacteurs ont été l’occasion pour leurs concepteurs de proposer des approches de sûreté adaptées, EN S’INTERROGEANT NOTAMMENT SUR L’APPLICATION DU PRINCIPE DE DEFENSE EN PROFONDEUR [8-10]. Il est donc apparu pertinent à l’IRSN de confier à un groupe de travail UNE REFLEXION D’ENSEMBLE SUR L’APPLICATION DU PRINCIPE DE DEFENSE EN PROFONDEUR AUX INSTALLATIONS NUCLEAIRES, conduite en premier lieu sur les réacteurs à eau sous pression, en vue notamment de la future expertise du projet de réacteur EPR-2 mais aussi du projet de SMR français. Le présent papier présente l’état des travaux du groupe, QUI VONT SE POURSUIVRE LE LONG DE L’ANNEE 2020.

et que depuis début 2024, 17 après le début du projet, l’un des participants semble vouloir introduire une notion de subordination dans leurs relations :

EDF le 06 02 24 (une semaine après la conférence de presse du président de l’ASN, 9 jours avant la fin de la deuxième consultation publique relative à une EVENTUELLE mise en service de l’EPR de Flamanville)

'Il n’aura échappé à personne que l’année 2024 sera l’année du démarrage de l’EPR de Flamanville.'

il semble plus PRUDENT de PRENDRE EN COMPTE QUE LA SURETE DE L’EPR DE FLAMANVILLE A ETE CONSTRUITE suivant une ‘METHODE’ combinant DIALOGUES DE SOURDS ET SUBORDINATION (‘french GRUB ’ pour les anglo-saxons)

Sur le plan général :

- Il n'y a aucune nécessité énergétique ou climatique qui justifie la mise en service de cet EPR : Les retards accumulés depuis le lancement du chantier en 2007, la mise à l'arrêt définitif de la centrale de Fessenheim, les arrêts de tranches dues aux problèmes de corrosion sous contraintes n'ont pas provoqué de crise dans l'approvisionnement. L'EPR a donc démontré son inutilité.

- Les retards et les dérives de coûts qui se sont accumulés font qu'à l'heure actuelle, le coût du kWh produit par l'EPR est prohibitif par rapport aux coûts des énergies renouvelables (éoliennes, solaires, hydrauliques)

- Il est certain que les quelques 14 TWh que produirait l'EPR ne seront pas nécessaires pour atteindre les 360 TWh envisagés par la Direction Générale de l'Energie et du Climat à l'horizon 2030 (en 2022, la production électrique était de 418 TWh, sans EPR…)

- Dans les documents à consulter, les 20 rapports de sûreté sont incomplets : figures annoncées manquantes, références ne renvoyant à rien… sans aucune explication.

- Les réponses d'ED aux 28 questions de l'Autorité Environnementale sont indigentes. A titre d'exemple, l'AE "recommande d'étendre le chapitre "gestion des déchets" à toutes les matières radioactives, de caractériser l'ensemble des matières produites par le site et de préciser leur devenir, notamment celui des combustibles usés, et les incidences des installations de gestion nécessaires", et la réponse d'EDF est de montrer d'anciennes figures concernant le cycle du combustible (alors qu'il y a d'autres déchets radioactifs) et fausses de surcroît.





Sur le plan technique :

- Si le dossier de sûreté présenté par EDF vise à montrer qu'il est conforme à la législation en vigueur (puisque même la loi a changé pour repousser le changement de couvercle), on peut douter de la capacité de l'EPR à fonctionner dans des conditions de sûreté techniques et radiologiques durables alors que le projet de loi de souveraineté énergétique vise un taux de disponibilité du parc nucléaire de 75%, qui n'a que rarement été atteint par le parc nucléaire actuel.

- Compte –tenu des innombrables écarts, défauts et défaillances constatées au fil du chantier qui trop souvent ont été corrigés de façon administrative, il y a lieu de se poser de sérieuses questions sur la robustesse de l’installation, surtout en cas d'incident d'importance.

- Si EDF reconnaît une vingtaine d'incidents durant la phase de construction (problèmes de soudures déjà en 2013, de qualité pour les DUS en 2014, sans même parler des malfaçons concernant les calottes de l'EPR en 2016-2017), pour 14 d'entre eux, EDF évoque de "mesures correctives" sans plus de détails permettant d'en juger l'efficacité. Impossible donc de formuler un avis.

- Il y a une grande incertitude concernant les exutoires de déchets conventionnels et chimiques, et aucune estimation de leur production durant l'exploitation de l'EPR n'est disponible.



Concernant les calottes de l'EPR :

Dès 2014, les problèmes des calottes supérieure (couvercle) et inférieure (fond de cuve) de l'EPR ont été connus. Mauvaises réponses aux tests, impossibilité de comprendre et de simuler correctement les défauts, et conclusion de l'ASN en 2017 avec la nécessité de remplacer le couvercle dans les 7 ans, mais pas le fond de cuve (pour des problèmes techniques de démontage, mais aussi d'image…).

Pour ce qui est du couvercle, le délai a dû être repoussé compte tenu de nouveaux retards au démarrage, et pour le fonde cuve, l'ASN exigeait de la part d'EDF d'expliciter une stratégie de contrôle de l'évolution du fond de cuve, délicate à faire en raison des traversées…

EDF n'a jamais répondu à cette exigence. Pour de simples raisons de sécurité, il est impensable de démarrer l'EPR sans réponse à cette question. En outre, puisqu'il semble que le couvercle de remplacement est prêt, on peut s'interroger sur l'intérêt qu'il peut y avoir à démarrer l'EPR avec un couvercle n'ayant pas satisfait aux tests…



Concernant le REX (Retour d'Expérience) des EPR existant.

EDF a toujours mis en avant le fait de s'appuyer sur le retour d'expérience des EPR l'Olkiluoto et de Taishan avant de démarrer l'EPR de Flamanville.

- En Finlande, un problème de fuite sur les soupapes du pressuriseur (Sempell VS99 fabriquée par Framatome) a justifié leur remplacement (retard au démarrage de près d'un an) et pourtant, dès 2014, l'IRSN avait relevé des erreurs de conception dans ces soupapes. A la question concernant les soupapes de l'EPR, le dossier de sûreté explique qu'il y a eu un "changement de matériau pour certains composants). Sans plus de précision, il est risqué d'autoriser le démarrage de l'EPR

- L'EPR Taishan 1 a connu en juillet 2021 des problèmes graves concernant les barres de combustibles (fissures et fuite d'éléments radioactifs dans le circuit primaires) qui ont provoqué un arrêt de plus d'un an. En première analyse, il semblerait que la conception de ces barres de combustible soit en cause, mal adaptés à la configuration du cœur de l'EPR. Selon EDF, "les études sont en cours", sans conclusion aucune. L'ASN prendrait donc le risque d'autoriser le démarrage de l'EPR sans attendre les conclusions de cette étude.



Il semble extrêmement hasardeux de délivrer une autorisation de divergence, compte tenu des incertitudes existant encore sur la sûreté et la sécurité de ce réacteur, et qui met en défaut sur de trop nombreux aspects la devise d'EDF (2014) : “La Sûreté Nucléaire : notre priorité absolue".



Il est d'autre part clair que ce démarrage prématuré répond à une exigence politique : montrer l'excellence de l'industrie nucléaire française, alors même qu'il est clair que cette excellence n'est qu'un mythe : pour ne citer que quelques faits :

- Obligation de remplacer les GV du palier 900 W avant les échéances prévues,

- Problèmes de corrosion sous contrainte probablement dues à une mauvaise extrapolation du design Westinghouse des 900 MW,

- Environ 4000 dossiers de malfaçons diverses ouverts dans les ateliers AREVA du Creusot

- Echecs répétés dans la construction, puis le fonctionnement de Superphénix,

Aucune indépendance puisque l'uranium n'est pas français



Une intermittence bien cachée puisque tous les 14-15mois les réacteurs sont arrêtés pour rechargement de combustible neuf: pendant plus d'un mois il n'y a aucun courant qui sort.



Une pilotabilité bien faible comparée aux centrales à gaz toujours indispensables.



Un tri des déchets inutile puisque tout arrivera dans le même trou à la fin



La fausse bonne idée de recycler du plutonium: Le MOX permet un unique 2e passage en contrepartie d'un combustible usé 100 000 fois plus radiotoxique et 10 fois plus long à refroidir.

Cette cochonnerie nécessite près de 50ans de refroidissement (électrique) en piscine, la place manque et les enceintes ne sont pas bunkerisées.

La réalisation de l'EPR a merdé d'un bout à l'autre.

Depuis que la cuve pleine de pépites de carbone a été honteusement validée, je n'ai plus confiance en aucun acteur du nucléaire.

Notre président et nos ministres se sont fait pipeauter gravement par d'habiles communicants qui leur ont expliqué qu'il n'y avait pas d'autres choix, ce qui est bien sûr un mensonge de plus.

3 scénarios sans nucléaires étaient possibles, viables, souhaitables, malheureusement les français n'ont pas eu leur mot à dire.

J'ai un doute sur l'utilité de cette consultation!!!

Il existe des alternatives au nucléaire, tout aussi bas carbone mais à prix abordables, pourquoi ne pas les utiliser massivement?

Plus besoin d'uranium russe: avec le bois, le vent, l’hydroélectrique et le soleil nous seront indépendants énergétiquement.

Il faudra évidemment du stockage, mais avec les 19 milliards économisés sur chaque nouvel EPR, nous aurons une marge suffisante pour nous mettre bien.

Ca va être génial.

Bisou

La priorité doit être donnée aux renouvelables qui apporteront une indépendance que l'uranium ne permet plus depuis bien longtemps.

Le seul risque avec une éolienne en mer c'est qu'elle tombe à l'eau tandis qu'un EPR raté peut libérer des gaz toxiques (les crayons de combustibles vont se casser comme à Taishan) et la cuve peut exploser par propagation d'une fissure dans l'acier non conforme.

Il n'est jamais trop tard pour ouvrir les yeux sur le cout du MW.h qu'il produira, dix fois plus cher que les énergies concurrentes.

On peut encore éviter de nouveaux déchets éternels bien gênants dont le sujet n'a pas été beaucoup soulevé publiquement.

On sait depuis les 2 derniers accidents graves que le sérieux des équipes ne suffit pas pour éviter le pire, et on sait que l'eau engouffrée par ces monstres brulants va manquer de plus en plus souvent.

Celui de Flamanville est raté, et les suivants seront trop long à construire, trop chers et toujours aussi polluants pour l'éternité





https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/12/20/les-derapages-de-l-epr-de-flamanville-en-graphiques-le-cout-multiplie-par-5-la-duree-du-chantier-par-4_5480745_4355771.html

- Les dérives des coûts et délais du chantier ont porté le prix de l'électricité qui sera produite par cette tranche à des niveaux bien trop élevés par rapport au contexte de marché, notamment par rapport au coût de production des renouvelables. Cela en fait déjà une installation définitivement non-rentable, disqualifiée économiquement.

- Les non-conformités issues des malfaçons déclarées et des fraudes non-déclarées incidemment découvertes par l'autorité jettent un doute irrémédiable sur la bonne foi de l'exploitant et sur la conformité aux standards dont il se voudrait garant. De plus, le manque de transparence sur la résilience de l'installation face aux scénarios d'attaque malveillante démontre l'incapacité à assurer la sûreté de l'installation dans le contexte géo-politique actuel et des décennies à venir.



Cette installation est donc inadaptée au contexte de marché ainsi qu'au contexte géo-politique actuels et futurs. Les pertes financières liées à l'exploitation de cette installation non-rentabilisable, cumulées aux risques (y compris financiers) que fait porter cette installation par la nation sont bien supérieurs aux conséquences financières de l'arrêt définitif du projet.

Il convient donc de mettre fin à ce projet, avant le démarrage effectif de l'installation.

Compte tenu des très nombreux problèmes de fabrication et de conception de l’EPR de Flamanville qui ont jalonné son histoire et qui ont causé un retard de douze ans sur le planning initial, je considère que sa mise en service présente un risque, sinon de sûreté, au moins de fiabilité de fonctionnement.

La situation financière de l’exploitant est déjà très inquiétante, et le nouveau retard et surcoûts annoncés pour les EPR en construction à Hinkley Point l’aggravent fortement. Selon an article du Monde du 24.1.2024, « La mise en service du premier réacteur de nouvelle génération de la centrale d’Hinkley Point C, en Angleterre, devrait connaître entre deux et quatre ans de retard et un quasi-doublement de la facture initiale. » Dans ces conditions, est-il raisonnable de supposer qu’EDF soit en mesure d’assurer des mesures de suivi supplémentaires demandés par l’autorité de sûreté pour certains défauts ?

Le projet de loi actuellement en discussion au Parlement portant sur la « fusion » des fonctions d’expertise de l’IRSN avec l’ASN, ajoute un argument supplémentaire contre le démarrage de l’EPR, car il risque à court terme de désorganiser l’expertise et à plus long terme de la rendre moins transparente et plus sujette aux pressions des exploitants.

Je suis donc défavorable à la mise en service de l’EPR de Flamanville.